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21 janvier 1999 ![]() |
L'Université Laval compte plus de non-fumeurs aujourd'hui qu'en 1996. À l'automne 1998, leur proportion atteignait 80,3 % tandis qu'elle était de 74,9 % à l'hiver 1996, soit une baisse de 5,4 % du nombre de fumeurs. C'est ce que révèle un sondage effectué en octobre et novembre 1998 auprès de 1 181 membres de la communauté universitaire. L'échantillon était composé à 52,2 % d'étudiants, à 17,1 % de professeurs, 30,4 % provenant des autres catégories de personnel; les femmes représentaient 53,2 % de l'ensemble.
"Ce sondage peut être considéré comme représentatif de la population universitaire, compte tenu de l'importance de l'échantillon", déclare Serge Demers, du secteur Santé et sécurité du travail. La progression de plus de 5 % dans la population de non-fumeurs renforce ainsi la décision de maintenir au maximum un campus sans fumée, ne manque pas de souligner le conseiller en prévention.
Contre les fumoirs
L'enquête téléphonique, effectuée par un
groupe d'étudiants et d'étudiantes du Département d'information
et de communication de la Faculté des lettres pour le compte du secteur
Santé et sécurité du travail de l'Université,
indique par ailleurs que 85,4 % des personnes interrogées se disent
"très satisfaites" et "satisfaites" des mesures
prises pour restreindre l'usage du tabac à l'Université. C'est
dans une proportion de 93,8 % que les gens sondés affirment connaître
la Politique visant à assurer la protection contre la fumée
de tabac à l'Université Laval actuellement en vigueur: 16
% d'entre eux la jugent "très efficace", alors que 72,6
% l'évaluent comme étant "efficace", soit un total
de 88,6 %.
On sait que la Loi sur le tabac entrera en vigueur au Québec le 17 décembre 1999 et que la direction de l'Université se penche présentement sur le sort qu'elle devra réserver à sa Politique. Un volet important du sondage portait justement sur la nouvelle loi québécoise et sur la possibilité d'installer des fumoirs dans les édifices de l'Université Laval. "Le coût de l'installation de fumoirs est minimisé ou sous-estimé par 66 % des personnes interrogées. Malgré tout, la majorité des répondants (55,4 %) s'opposent à la création de ces fumoirs", signale Serge Demers.