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29 octobre 1998  |
CAMPUS EXPRESS
"J'APPUIE LE 1% À 100%"
Dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation à la
recherche en santé, le Centre hospitalier universitaire de Québec
emboîte le pas à la campagne de sensibilisation "J'appuie
le 1 % à 100 %". Cette opération, initiée par
le Conseil de recherches médicales du Canada et l'Association canadienne
des hôpitaux d'enseignement, est menée simultanément
dans 71 hôpitaux canadiens dans le but de sensibiliser le public à
la nécessité d'accroître les investissements fédéraux
dans la recherche en santé. La campagne vise à ce que 1 %
des dépenses faites dans le domaine de la santé au Canada
soit alloué à la recherche médicale. Présentement,
ce pourcentage s'établit à environ 0,3 %. Du 26 au 30 octobre,
des stands d'information seront dressés à l'entrée
des pavillons CHUL, Hôtel-Dieu et Saint-François-d'Assise.
Les visiteurs seront invités à expédier une carte postale
d'appui adressée au ministre fédéral de la Santé,
Allan Rock.
FORUM CARRIÈRE EN CHIMIE 1998
La troisième édition du Forum Carrière en chimie
a attiré plus de 270 participants le 23 octobre à l'Université.
Fait à noter, 60 étudiants provenant d'autres universités
québécoises ont participé à l'événement,
répondant ainsi à la volonté des organisateurs de donner
une dimension provinciale à cette activité. Organisé
par un groupe de treize étudiants du Département de chimie,
le Forum Carrière en chimie rassemble des étudiants, des professeurs
et des représentants des milieux industriels et gouvernementaux.
L'objectif de cette rencontre est de mieux faire connaître les besoins
et les exigences des futurs employeurs. Une vingtaine de corporations étaient
présentes pour promouvoir leurs activités et pour établir
un premier contact avec les futurs chimistes. Cette année, Christiane
Ayotte, chimiste responsable du laboratoire de contrôle de dopage
de l'INRS Santé, agissait comme présidente d'honneur de l'événement.
LA FEUQ, LA CADEUL ET L'AELIÉS ATTAQUENT OTTAWA
La Fédération étudiante universitaire du Québec
(FEUQ) est en train de préparer ses troupes à monter au front,
cet hiver, pour affronter le gouvernement d'Ottawa sur le terrain fort controversé
de la Fondation du millénaire et de la Loi C-36 sur la faillitte.
Selon la FEUQ, l'adoption du dernier budget fédéral a officialisé
l'interdiction faite aux étudiants de se libérer de leur dette
(en prêts étudiants) par la faillite dans les 10 ans suivant
la fin ou l'abandon de leurs études. "Cette nouvelle disposition
de la loi est immorale et discriminatoire", a dénoncé
Jérôme Gaudreault, vice-président aux affaires externes
de la Confédération des associations d'étudiants et
d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL). La FEUQ songe
sérieusement d'ailleurs à entreprendre un recours juridique
contre la modification à la Loi sur la faillite, qui pourrait aboutir
à la Cour suprême, si Ottawa ne fait pas preuve de meilleure
volonté, a fait savoir son président. "Comme les bourses
de la Fondation du millénaire ne seront accordées qu'en fonction
du mérite, celles-ci ne pourront desservir que 10 % de la population
étudiante. C'est dire qu'elles ne contribueront aucunement à
réduire l'endettement des étudiants et des étudiantes",
a déploré, pour sa part, Stéphan Jacques, président
de l'Association des étudiantes et des étudiants de Laval
inscrits aux études supérieures.La FEUQ et ses 15 associations
membres demandent donc au gouvernement fédéral et aux administrateurs
de la Fondation du millénaire de respecter les caractéristiques
du système québécois d'aide financière aux études,
lequel est fondé avant tout sur le critère du besoin. "Il
faut que les 625 millions de dollars qui reviennent au Québec
soit le quart des 2,5 milliards de dollars alloués à la Fondation
servent à réduire l'endettement étudiant, donc
que les bourses soient accessibles à tout le monde (incluant les
étudiants des 2e et 3e cycles) et non aux seuls "méritants",
de soutenir Nikolas Ducharme.