8 octobre 1998 |
Rentrée d'automne
L'Université Laval a connu, de façon générale, une stabilisation du nombre de ses inscriptions aux 1er et 2e cycles, à la rentrée d'automne de 1998. L'an dernier, rappelons-le, l'Université avait enregistré une première hausse depuis 1993, inscrivant 6,2 % plus d'étudiants au baccalauréat qu'en 1996, la majoration atteignant 4,6 % pour l'ensemble des trois cycles.
Les statistiques rendues publiques, la semaine dernière, par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CRÉPUQ), montrent en effet que 28 835 étudiantes et étudiants se sont inscrits au 1er cycle à Laval, au présent trimestre d'automne, comparativement à 28 831 à celui de 1997, ce qui représente une stabilisation des effectifs.
Le nombre d'inscrites et d'inscrits à la maîtrise passe, quant à lui, de 5 599 à 5 164, soit une baisse de 7,8 %, tandis que celui des étudiantes et des étudiants au doctorat diminue de 4,3 % pour atteindre 1 783 (par rapport à 1 863 l'automne dernier). La décroissance aux cycles supérieurs est de l'ordre de 6,9 %.
Autre lecture
Il faut toutefois savoir regarder derrière les chiffres pour
mieux cerner la réalité que cache ces baisses apparentes.
"Si l'on sépare les programmes d'études des trois cycles
qui mènent à un grade de ceux qui n'y mènent pas (c'est-à-dire,
entre autres, les diplômes, certificats, microprogrammes, études
libres sur le campus ou à distance), cet exercice fait s'afficher
une légère augmentation de 1,1 % au baccalauréat et
de 1 % à la maîtrise", note Jocelyne Fortin, chargée
de recherche au Bureau de la registraire.
La population étudiante, pour l'ensemble des trois cycles (incluant la Formation continue), se chiffre maintenant (au 23 septembre) à 35 782, alors qu'elle était de 36 293 l'an passé. C'est dire qu'elle décroît de 511 ou de 1,4 %. La clientèle à temps partiel, qui représente le tiers de cette population, fond de son côté de 5,3%.
La prédominance de la présence des femmes à l'Université continue, par ailleurs, de s'accroître cette année encore. On compte ainsi 59,6 % d'étudiantes au 1er cycle (58,6 % l'an dernier), 56,1 % au 2e cycle (0,5 % de moins qu'en 1997), et 41,1 % au 3e cycle (40,3 % à l'automne de 1997). Les femmes composent donc 58,1 % de la population étudiante, comparativement à 57,3 % l'automne dernier.