17 septembre 1998 |
Le programme Études-travail a reçu quelque 150 projets
de 18 facultés et services pour la création d'autant
et même plus d'emplois sur le campus, destinés aux étudiantes
et aux étudiants de 1er cycle, au cours du présent trimestre
d'automne. Grâce à ce programme, signalons-le, 240 étudiantes
et étudiants de l'Université ont pu obtenir un travail lié
à leur domaine d'études, aux trimestres d'hiver et d'été
1998.
Mis en place à la suite d'une décision du Comité exécutif de l'Université Laval qui a débloqué, à sa séance du 25 novembre 1997, des fonds de démarrage de 140 000 $ pour la période du 1er janvier au 31 mai 1998, le programme Études-travail bénéficiera d'un budget de 300 000 $ pour l'année financière 1998-1999, auquel s'ajoutera la partie non utilisée les mois précédents. "Cette addition budgétaire augmentera sûrement les possibilités de créer davantage de nouveaux emplois dans le cadre du programme", note Lise Dubé, du Service de placement de l'Université.
Informatique, oui, mais aussi diversité
Une bonne proportion des projets que les facultés et des services
ont soumis au programme, en ce début d'année universitaire,
frayent certes avec l'univers de l'informatique, c'est-à-dire ici
avec l'intégration des nouvelles technologies de l'information et
des communications comme outils pédagogiques, là avec l'assistance
informatique aux utilisateurs ou la conception de sites web. Mais la diversité
des domaines autres est tout de même au rendez-vous, tient à
souligner la conseillère en communication du Service de placement.
Par exemple, le Vice-rectorat au développement recherche un étudiant ou une étudiante pour animer chaque semaine une émission portant sur la promotion des études de 2e cycle, sur les ondes de CHYZ 94,3. Pour sa part, la Faculté de théologie souhaite engager un étudiant ou une étudiante pour travailler à l'opération préparatoire visant à doter la faculté d'un plan directeur en marketing et publicité. La Bibliothèque a besoin, quant à elle, d'un étudiant ou d'une étudiante pour procéder à l'étude de l'aménagement physique actuel de la bibliothèque générale en vue d'un plan d'aménagement fonctionnel des espaces. À la Faculté des sciences de l'éducation, par ailleurs, on souhaite retenir les services de personnes ressources étudiantes au sein du Service d'aide aux étudiants qui rencontrent des difficultés en français.
Sur le terrain
"L'expérience que j'ai vécue s'est avérée
très productive sur le plan scolaire, car elle m'a permis de mettre
en pratique les connaissances acquises dans mes cours", témoigne
Jean-Christophe Nadeau, qui a eu la chance de travailler dans trois projets
de recherche, durant l'été, dans les serres et la pépinière
de l'Université, et ce grâce au programme Études-travail.
L'étudiant de génie géologique, qui vient de changer son parcours universitaire après avoir fréquenté l'agronomie pendant deux ans, ne regrette pas son choix d'avoir repoussé des offres d'emploi de la fonction publique gouvernementale pourtant dotées d'une rémunération plus élevée et d'avoir fait se rapprocher sur le terrain de la cité universitaire la théorie et la pratique. "J'ai travaillé comme si j'avais été dans le secteur privé. On m'a fait confiance. J'ai quasiment occupé un emploi professionnel. C'est gratifiant. Je recommencerais n'importe quand", de s'enthousiasmer Jean-Christophe.
Il n'est pas trop tard
L'ensemble des postes actuellement disponibles est affiché au
Service de placement (2447, pavillon Alphonse-Desjardins) et dans son site
W3 (www.spla.ulaval.ca). "Si
la date limite de soumission des candidatures, le 15 septembre, est déjà
dépassée pour la majorité des postes à combler,
il demeure cependant possible de postuler pour d'autres fonctions d'ici
au vendredi 18 septembre", indique Lise Dubé.
Pour être admissibles, les candidats inscrits à temps complet au 1er cycle doivent d'abord s'auto-inscrire au Service de placement. Leur candidature sera ensuite évaluée en fonction de certains critères, dont les principaux porteront sur leurs compétences et sur leur situation financière comme préalable, il faut être bénéficiaire de prêts et bourses. Le Service de placement soumettra par la suite aux unités responsables du choix final un maximum de trois candidats pour chacun des postes ayant fait l'objet d'un affichage.
L'unité qui embauchera recevra une subvention de 4 $ l'heure, pour un maximum de 100 heures par trimestre, par étudiant. La prestation de travail de ce dernier ne devra pas dépasser 15 heures par semaine. Les tâches exécutées par les étudiants, précisons-le, ne sont aucunement celles qui sont habituellement effectuées par le personnel régulier de l'Université et ne sont couvertes par aucune convention collective de travail.