28 mai 1998 |
Des ordinateurs portatifs pour faire le saut vers la "Faculté de gestion du troisième millénaire"
La Faculté des sciences de l'administration (FSA) a annoncé, le 19 mai dernier, une association avec IBM pour tirer pleinement avantage des technologies de l'information et des communications dans ses activités d'enseignement et de recherche. Dès septembre 1999, les étudiants des 1er et 2e cycles ainsi que les professeurs feront de l'ordinateur portatif leur outil quotidien de travail et de communication. L'utilisation des nouvelles technologies permettra notamment aux étudiants et aux professeurs de se consacrer encore plus à l'analyse et à la synthèse, au développement d'habiletés de gestion et à l'innovation. Quelque 500 000 $ seront investis pour une refonte des cours qui permettra l'intégration des nouvelles technologies à la FSA.
Selon le doyen de la Faculté des sciences de l'administration, Bernard Garnier, le choix d'un partenariat avec IBM était incontournable: "Nous voulions avoir accès à un ensemble de connaissances et de compétences technologiques développées par IBM et ses partenaires dans le secteur de l'éducation supérieure à travers le monde. De plus, avec l'appui d'IBM, nous élaborerons des projets conjoints touchant l'enseignement et la recherche, notamment dans la mise en place de technologies et services multimédias ainsi que dans l'implantation et la gestion des nouvelles technologies dans l'enseignement. Enfin, le réseau mondial IBM constitue, dans la perspective d'une université branchée sur le monde, un atout indéniable. "
"Cette association nous permet, d'une part, de consolider notre présence auprès de la communauté d'affaires du Québec métropolitain et, d'autre part, d'aider la Faculté des sciences de l'administration à jouer un rôle de leader dans l'intégration des technologies de l'information et des communications dans le secteur universitaire", a précisé Jules Bois, directeur général, secteur public chez IBM.
Se brancher sur le monde
Jasmin Roy, président du Fonds d'investissement des étudiants
en sciences de l'administration (FIÉSA), a souligné de son
côté que l'achat d'un ordinateur portatif ne posait pas de
problème: "Un bon professeur et un tableau ne suffisent pas.
Il faut être branché et avoir accès au monde "
De plus, il se dit convaincu qu'en maîtrisant les technologies de
l'information et des communications, les jeunes diplômés pourront
se trouver plus facilement un emploi puisqu'ils auront été
formés selon les exigences du marché du travail du troisième
millénaire. Jasmin Roy a tenu à préciser également
que tout sera mis en oeuvre pour aider les étudiants moins bien nantis
financièrement.
La communauté va s'engager
Au cours des prochains mois, les professeurs, les membres du personnel administratif
professionnel et et de soutien de même que les étudiants seront
invités à participer à la conception et à la
mise en place des différents éléments qui assureront
le succès du partenariat avec IBM. Les divers intervenants se pencheront
notamment sur les contenus pédagogiques, les outils de formation
et de soutien aux professeurs, le programme de financement proposé
aux étudiants, l'infrastructure pour la vente ou la location des
appareils et le Fonds de support financier aux étudiants aux prises
avec une situation financière difficile.
Selon le doyen, Bernard Garnier, la Faculté des sciences de l'administration devient le fer de lance sur le campus en matière de l'utilisation des technologies de l'information et des communications. Les facultés de Pharmacie et des Sciences de l'agriculture et de l'alimentation ont un projet similaire sur la table.
Le partenariat avec IBM constitue la pierre angulaire du projet visant à doter la Faculté des sciences de l'administration d'une infrastructure physique et technologique faisant d'elle le prototype de la "Faculté de gestion du 3e millénaire ".