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14 mai 1998 ![]() |
Conseil universitaire
Les étudiantes et les étudiants réguliers qui sont inscrits à temps partiel, c'est à-dire à au moins six crédits, pourront dorénavant siéger au Conseil d'administration et au Conseil universitaire. Qui plus est, les étudiants membres du CA, du CU, des commissions universitaires et du Conseil de la Faculté des études supérieures recevront une rémunération pour leur participation aux séances de ces instances, conformément au règlement des auxiliaires d'enseignement ou de recherche.
Ainsi en a décidé le Conseil universitaire, à sa séance du 5 mai, faisant siennes les recommandations qui lui ont été soumises à cet effet par le vice-recteur aux affaires académiques et étudiantes, Claude Godbout. Rappelons que la Commission des affaires étudiantes avait déposé récemment au CU son "Avis sur la participation des étudiantes et des étudiants à la vie universitaire lieu de formation", lequel recommandait notamment que l'Université révise au plus tôt les critères d'admissibilité des étudiants au CA et au CU.
C'était la troisième fois depuis 1984 que la question de l'admissibilité de l'étudiant à temps partiel aux CCC (Conseils, Commissions, Comités) faisait l'objet d'une discussion et d'un vote au Conseil. Jusqu'à maintenant, faut-il préciser par ailleurs, seuls les étudiants qui étaient inscrits à temps complet (au moins 12 crédits) pouvaient siéger au Conseil d'administration et au Conseil universitaire, et ce en vertu des articles 71 et 90 des Statuts de l'Université Laval. Cette exigence n'avait toutefois pas cours dans les autres instances, comme les commissions universitaires et les différents comités statutaires de l'Université, sauf dans le cas des comités de discipline et d'appel à l'intention des étudiants et des étudiantes.
À la suite de la décision du Conseil universitaire, les étudiants réguliers inscrits à au moins six crédits qui seront nommés aux CCC le seront pour un mandat d'un an, renouvelable une seule fois pour chaque cycle d'études.
Oui à la bidimensionnalité
"Le Comité spécial sur la bidimensionnalité
a retenu des personnes consultées qu'elles désiraient conserver
la bidimensionnalité pour la gestion des programmes et la gestion
des ressources. À leurs yeux, la bidimensionnalité assure
l'indépendance et l'autonomie des programmes à l'égard
des ressources facultaires et départementales."
Le vice-recteur Claude Godbout, des Affaires académiques et étudiantes, a repris à son compte, lors de la séance du Conseil universitaire, et le contenu et les recommandations du Rapport du Comité spécial sur la bidimensionnalité et de l'Avis de la Commission des études sur "L'application de la bidimensionnalité à l'Université Laval". Les membres du CU ont approuvé ces deux documents.
Le rapport du comité spécial fait ressortir, entre autres nécessités, celles de conserver la bidimensionnalité; de permettre des adaptations, sur le plan de l'application, au sein des unités; de maintenir et de revaloriser les comités de programme; de renforcer le rôle de directeur de programme. L'une des 11 recommandations qu'il contient demande par contre que la fonction de directeur d'ensemble soit éliminée.
"Le Comité spécial sur la bidimensionnalité est d'avis que l'Université Laval devrait conserver le principe de la bidimensionnalité pour la gestion de ses programmes et la gestion de ses ressources. Il importe cependant d'apporter des ajustements à son fonctionnement de façon à l'adapter au nouveau contexte de l'Université qui met l'accent sur la simplification, la décentralisation et la diversité", peut-on lire.
Les membres du comité spécial jugent d'autre part qu'il faudrait examiner la méthode d'allocation budgétaire établie en fonction des crédits-étudiants: "Un tel examen est incontournable si l'on veut mieux appuyer le fonctionnement de la bidimensionnalité. Il serait pertinent que les critères d'attribution des ressources aux unités ne soient pas aussi dépendants des crédits-étudiants", estiment-ils.