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14 mai 1998 ![]() |
Les finissants exposent
Les finissants et les finissantes du baccalauréat en arts plastiques
de l'Université Laval sont fiers de présenter, à l'Édifice
La Fabrique, plus de 160 oeuvres les plus significatives de leur production,
rassemblées sous le thème "Quel art est-il?" (voir
article en cette page). Événement culturel très attendu
qui accueille en moyenne 10 000 visiteurs chaque année, cette exposition
regroupe les travaux de Nathalie Anglehart, Jocelyne Barnabé, Patricia
Bérard, Céline Blouin, Sagana Bouffard, Pierre Brassard, Danielle
Brousseau, Mireille Brulotte, Éric Burman, Frédéric
Caron, Sheila Couture, Suzie Delisle, Pierre Dion, Mélanie Faucher,
Christian Gilbert, Julie Gingras, Johanne Huot, Yousser Khaled, Virginie
Lachance, Chantal Lajoie,Carmen Lambert, Éric Lamothe, Nancy Lavoie,
Yvan Leclerc, François Lépine, Jean-Sébastien Lessard,
Marcia Maria Lorenzato, Maxime Maguire, Francis Martin, Caroline Massicotte,
Kathy Ouellette, Manon Patry, Valérie Pelletier, Marjolaine Philibert-Lajoie,
Sophie Privé, Leda Prytuluk, Marie-Michèle Rhéaume,
Bianka Robitaille, Louis-Éric Savard, Luc Tardif, Jean-Philippe Thibault,
Geneviève Turcotte et Katharina Trüb.
L'art et l'enseignement
Ils sont douze artistes. Tous chargés de cours à l'Université
Laval. Jusqu'au 29 mai, à la salle d'exposition du pavillon Alphonse-Desjardins,
ils proposent à notre appréciation quelques-unes de leurs
oeuvres récentes. Fruits de questionnements multiples, multiformes,
les démarches de ces créateurs se rejoignent au même
carrefour: l'enseignement.
À l'invitation du Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université Laval, ils ont généreusement accepté d'ouvrir leur coffre aux trésors pour offrir au public une vingtaine de pièces - photographies, vidéos, sculptures, peintures et aquarelles - qui sont autant d'invitations à entrer dans l'intimité de leur art. Qu'elles rassurent ou déroutent, choquent ou apaisent, exaltent ou déstabilisent, leurs oeuvres obligent chacun à repenser son rapport au monde. Et à l'enseignement, pour certains...
Car cette exposition vise précisément à susciter la réflexion sur la relation entre l'art et l'enseignement en milieu universitaire. Entre les deux, peut-on discerner le jeu des forces créatrices? Bien sûr, la pratique artistique constitue un fondement de l'enseignement de ces pédagogues de l'art. Et à son tour, l'enseignement appelle le choc des idées, l'approfondissement de la pensée. Peu importe le programme dont ils relèvent comme les arts plastiques, le design graphique ou l'enseignement des arts, les chargés de cours réunis dans le cadre de la présente exposition en conviendront aisément: l'art et l'enseignement invitent tous deux au dépassement.
Les exposants sont: Claude-Maurice Gagnon, Andrée Goupil, Isabelle Laverdière, Diane Létourneau, Paryse Martin, Joanne Ouellet, James-Édouard Partaik, Catherine Poirier, Pierre Ringuette, Hélène Simard et Guilaine St-Pierre. Les heures d'ouverture de la Salle d'exposition du lundi au vendredi: de 9 h à 16 h.
Provincetown Playhouse
La troupe de théâtre Les Noctambules vous présente la
pièce de Normand Chaurette Provincetown Playhouse, juillet 1919,
j'avais 19 ans. Cette production aura lieu les jeudi, vendredi et samedi
14, 15 et 16 mai, à 20 h, au Théâtre de poche du pavillon
Maurice-Pollack de l'Université Laval. Cette troupe, composée
presqu'entièrement d'étudiants, a été créée
à l'Université Laval en 1995 et a, depuis, produit trois pièces
de théâtre. Après Marius, de Marcel Pagnol (en novembre
1995), et La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams (en avril
1997), Les Noctambules ont entrepris la saison dernière avec La Mandragore
de Jean-Pierre Ronfard, donnant ainsi le ton à une suite de trois
oeuvres contemporaines québécoises.
Provincetown Playhouse... constitue donc la deuxième oeuvre de ce triptyque qui sera complété en juin par la pièce Les huit péchés capitaux écrite collectivement par René-Richard Cyr, Michel Tremblay, Jean-François Caron, Normand Canac-Marquis, Larry Tremblay, René-Daniel Dubois, Michel Marc Bouchard et Lise Vaillancourt.
Depuis une quinzaine d'années, Normand Chaurette a profondément marqué le visage du théâtre québécois. La polysémie de ses textes, de véritables palimpsestes, et les trames anarchiques de ses scènes ont fait de ce jeune dramaturge un artisan majeur du nouveau théâtre québécois.
Les récents succès de ses pièces Le passage de l'Indiana, à Montréal, et Les Reines , à la Comédie Française, démontrent la légitimité de sa démarche foncièrement authentique, ainsi que l'universalité et l'actualité de ses propos souvent dénonciateurs.
Avec Provincetown Playhouse..., Chaurette renouvelle magnifiquement les thèmes de la marginalisation, de la folie, de l'angoisse face à la solitude et à la mort. Avec une originalité incroyable, il arrive, par une intrigue habilement ficelée et des pointes d'humour grinçantes, à matérialiser la quête métaphysique de son personnage principal en une surréalité fascinante et attachante. Provincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans est une expérience théâtrale unique, captivante, qui invite chaque spectateur à jouer un rôle dans l'interprétation du texte. Bien plus qu'un divertissement, cette pièce est un voyage. Un voyage hors du temps, hors de l'espace, qui vous poussera à remettre en question votre façon de percevoir le théâtre, votre façon de percevoir le monde.
Stationnement gratuit. Prix des billets : 8 $ en prévente, 10 $ à l'entrée. Réservations: Éric Gagnon (650-5168), Frédéric Pichette (694-9195).
Le Choeur de l'Université Laval à l'église Saint-Roch
Le vendredi 22 mai et le samedi 23 mai, à l'église Saint-Roch,
le Choeur de l'Université Laval vous convie à une extraordinaire
odyssée musicale où se marieront musique, voix, théâtre
et danse, sous la direction de Guy Lavigne. Au programme de cette soirée,
le Choeur a choisi de présenter quelques-unes des plus grandes pages
du répertoire choral, puisées à même les plus
grands opéras et les plus belles symphonies. Au programme, le finale
de l'opéra Turandot de Puccini, des extraits de Aïda et de La
Traviata de Giuseppe Verdi, de même que les Danses
Polovtsiennes, remarquable extrait de l'opéra Prince Igor de Borodine. Le public aura le plaisir d'assister également à la présentation de trois grandes oeuvres extraites du répertoire symphonique: la finale de la Troisième symphonie pour orgue et orchestre de Camille Saint-Saëns, le choeur final de la Deuxième Symphonie de Gustav Mahler (dite "la Résurrection") et l'Hymne à la Joie tiré de la Neuvième symphonie de
Ludwig van Beethoven dont on se rappelle encore l'interprétation unique lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver de Nagano.
Ce spectacle offre, en synergie totale, la puissance des quelque 150 choristes du Choeur de l'Université Laval, l'intensité d'un orchestre réunissant près de 75 musiciens et la présence de quatre solistes invités: Luce Vachon, soprano, Élaine Rioux, contralto, Guy Bélanger, ténor et
Michel Desbiens, baryton. La mise en scène, qui promet un mariage sans pareil de la danse, du théâtre et de la musique, est assurée par Cyrille Gauvin-Francoeur. Les billets pour cet événement-concert sont en prévente à 20 $ au Service des activités socioculturelles, bureau 2344, pavillon Alphonse-Desjardins et à 22 $ sur le réseau Billetech. Information: 656-2765.