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30 avril 1998  |
L'aventure, c'est l'aventure
Une richesse pour la vie, un "plus" pour votre carrière
Vous avez soif d'horizons et de visages différents? Vous êtes de ceux qui croient que les voyages forment la jeunesse? À l'Université Laval, il vous est possible d'effectuer une partie de vos études à l'étranger, en participant notamment aux programmes d'échanges d'étudiants de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CRÉPUQ). L'offre vaut pour les trois cycles d'études.
Instaurés au début des années 1980, ces programmes d'échanges ont permis à près de 1 000 étudiants inscrits à l'Université Laval de séjourner en Europe (France, Angleterre, Suisse, Espagne, Suède, République Tchèque), aux États-Unis, au Mexique et en Australie. Ces programmes sont en constante croissance.
Étudiant en sciences de l'administration, Brian Cyr a effectué l'an dernier un stage à l'Université de Lund, en Suède. À la recherche, comme beaucoup d'autres jeunes Québécois, d'une autre façon de vivre et d'étudier, il garde un excellent souvenir de l'accueil reçu en ce pays, notamment de l'amabilité et du civisme de ses citoyens. Brian Cyr fait remarquer qu'il a réussi à surnager financièrement malgré un coût de la vie très élevé en Suède ("des petits inconvénients qui ne comptent pas face à la richesse culturelle offerte par un stage à l'étranger.").
Se destinant à une carrière d'architecte, Émilie Garnier a étudié à l'École d'architecture de Normandie, en banlieue de Rouen. Elle dit y avoir trouvé "un lieu très stimulant intellectuellement, où l'on rencontre beaucoup d'étudiants ayant séjourné à l'étranger". Elle y a également recontré une personne-contact qui lui a ouvert les portes d'un bureau d'architectes-paysagistes à Paris, où elle a pu faire un stage de deux mois qui lui a permis de se dépasser professionnellement. Frédéric Bourgault, de son côté, a vécu ce que tout étudiant d'histoire de l'art voudrait vivre: étudier à la Sorbonne, à Paris, avec tous les merveilleux clichés accolés à cette vie de bohème: "Tout a été formidable, se souvient-il, en particulier la qualité de la vie culturelle à Paris et les nombreuses occasions de rencontrer là-bas des étudiants de toutes les nationalités.".
Essentiellement, ces programmes visent à permettre à des personnes inscrites à l'Université de poursuivre une partie de leurs études dans un établissement d'accueil, pendant un trimestre ou une année, tout en demeurant inscrites à leur université d'attache. L'étudiant tenté par l'expérience doit remplir certaines conditions, entre autres : avoir fait l'équivalent d'au moins une année d'études à temps plein dans le programme auquel il est inscrit; obtenir auprès de l'université d'attache l'approbation du programme de cours qu'il compte suivre à l'université d'accueil; posséder une bonne moyenne cumulative, maîtriser la langue du pays de l'établissement d'accueil (sauf si le programme auquel il est inscrit porte sur l'étude de cette langue), assumer les frais divers exigés par l'établissement d'accueil ainsi que les frais de séjour et de transport.
En dehors des échanges de la CRÉPUQ, d'autres possibilités sont offertes aux étudiants. Par exemple, dans le cadre du programme intitulé "Le Groupe des dix" (GDD), les étudiants du premier cycle peuvent participer à un échange au Canada, auquel prennent part les établissements suivants, outre l'Université Laval : McGill University, McMaster University, Queen's University, Université de Montréal, University of Alberta, University of British Columbia, University of Toronto, University of Waterloo et University of Western Ontario. Les étudiants québécois ont le choix entre les universités situées en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. Pour participer à ce programme sélectif, l'étudiant doit avoir complété le tiers des crédits de son programme, avoir obtenu des résultats scolaires supérieurs à la moyenne de son groupe, en plus de bien maîtriser la langue anglaise.
D'autre part, les facultés de l'Université Laval ont créé, avec des universités ciblées, leurs propres programmes d'échanges internationaux, ce qui leur permet d'envoyer à l'étranger leurs étudiants désireux d'ajouter un aspect international à leur formation.
De plus, l'Université Laval fait partie de 5 consortia de mobilité
nord-américaine (Canada-États-Unis-Mexique) et de 4 consortia
de mobilité avec l'Union européenne.
Les étudiants de l'Université Laval ont donc de multiples
possibilités de s'ouvrir à la dimension internationale!