19 février 1998 |
L'Université demeure propriétaire du brevet d'une nouvelle fibre métallique pour le renforcement du béton.
La compagnie Tricon de Toronto a signé, le 8 janvier 1998, une licence pour l'exploitation d'une technologie développée conjointement par des chercheurs du Département de génie civil et du Département de mines et métallurgie. Il s'agit d'une fibre métallique pour le renforcement du béton mise au point par Némy Banthia, du Département de génie civil, et par Madhavarao Krishnadev, du Département de mines et métallurgie. Le professeur Banthia a quitté l'Université Laval depuis mais le professeur Krishnadev poursuit toujours des travaux dans ce domaine.
Au cours des dernières années, le Bureau de valorisation des applications de la recherche (BVAR) de l'Université Laval, avec la collaboration financière de Tricon, a déposé des demandes de brevets pour cette nouvelle fibre. Deux brevets ont été obtenus jusqu'à maintenant , l'un au Canada et l'autre aux États-Unis.
La fibre métallique mise au point par les deux chercheurs possède une géométrie spéciale et elle est fabriquée à l'aide d'un alliage d'acier unique. "Ce genre de fibre est utilisée dans la fabrication du béton à haute performance, dit Madhavarao Krishnadev. Il existe un marché assez vaste pour ce produit. Entre autres, dans les grandes entreprises, les aéroports, les ponts et les tunnels."
Spécialisée dans le domaine de la construction, Tricon est une compagnie ontarienne qui emploie une centaine de personnes. La firme torontoise entend utiliser la technologie mise au point par les chercheurs de Laval dans ses propres constructions et elle prévoit également fabriquer et vendre ces fibres métalliques. L'exploitation de cette technologie devrait commencer dans les prochains mois.
En vertu de l'entente signée avec Tricon, la propriété des brevets demeure à l'Université Laval. Le professeur Krishnadev poursuit des travaux de développement avec Tricon. "Des projets de recherche pourraient également avoir lieu, ce qui permettrait à des étudiants-chercheurs de participer au programme de maîtrise industrielle du CRSNG", ajoute-t-il.