12 février 1998 |
Conseil universitaire
À compter du trimestre d'hiver 1999, tous les programmes de doctorat de l'Université Laval devront comporter un "examen de doctorat". Ainsi en ont décidé les membres du Conseil universitaire, lors de la séance du 3 février, à la suite d'un avis du Conseil de la Faculté des études supérieures et des recommandations du vice-recteur aux affaires académiques et étudiantes, Claude Godbout.
Environ 30 % des 62 programmes de doctorat offerts actuellement à l'Université et conduisant au grade de Ph.D comprennent ce type d'examen parfois coiffé des appellations "examen de synthèse", "examen de qualification" ou "séminaire de doctorat". Pour le Conseil de la Faculté des études supérieures, la mise en place d'un tel examen "contribue à la pertinence pédagogique et institutionnelle des programmes de doctorat" et représente "une garantie additionnelle de l'excellence de la formation".
Cette mesure vise, entre autres, à favoriser l'atteinte des objectifs généraux de ces programmes ("formation de chercheurs, de professeurs et de praticiens de haut niveau capables de contribuer à leur discipline ou à leur champ d'études d'une façon qui soit à la fois originale et autonome"), à relever la qualité de la formation, à procurer à l'Université Laval un avantage comparatif et à harmoniser les programmes à l'échelle du réseau universitaire. L'examen sera composé de deux volets, l'un rétrospectif, l'autre prospectif.
Élargissement de la reconnaissance des acquis
Le Conseil universitaire s'est penché par ailleurs sur le dossier
de la reconnaissance des acquis à l'Université Laval. "À
partir des principes énoncés dans l'Avis de la Commission
des études et soumis aujourd'hui à l'approbation de ce Conseil,
la reconnaissance des acquis ne constituerait pas une nouvelle politique,
avec sa dynamique propre, qui s'ajouterait à un arsenal déjà
lourd. Elle s'intégrerait tout probablement à la Politique
d'admission, son but étant de donner une réponse à
tout candidat à l'admission, quel que soit son profil antérieur:
académique, professionnel ou expérientiel", a indiqué
Claude Godbout, vice-recteur aux affaires académiques et étudiantes.
Au lieu d'une nouvelle politique, les membres du CU ont donc accepté que les éléments supportant et élargissant la reconnaissance des acquis soient introduits dans une politique déjà existante, comme la Politique d'admission. Cette reconnaissance se fondera sur huit principes directeurs énoncés dans l'Avis de la Commission des études.
Trois de ces énoncés se lisent comme suit:
- "La reconnaissance des acquis crédités ou non
est un acte pédagogique qui comporte un jugement sur les connaissances
et les habiletés d'une personne considérées pertinentes
pour son progrès dans un programme donné, quels qu'aient été
les types et les modes d'acquisition de ces connaissances et habiletés;
- "La reconnaissance des acquis doit être adéquate: elle doit tenir compte de l'ensemble de la formation scolaire et expérientielle du candidat et permettre de lui garantir des chances raisonnables de réussite dans le programme qu'il entreprend;
- "La reconnaissance des acquis s'applique aussi bien à la reconnaissance créditée (dispenses et équivalences) que non créditée (ajustements de programme et exemptions de préalables)."
Mandat des directeurs de département ou d'école
À l'occasion d'une séance extraordinaire, qui a précédé
la tenue de sa séance ordinaire du 3 février, le Conseil universitaire
a acquiescé à l'Avis du Comité des amendements des
statuts demandant que soit modifié l'article 201 des Statuts qui
traite de la nomination du directeur du département ou de l'école.
L'amendement qui a reçu l'approbation du CU porte donc de trois à quatre ans la durée du mandat des directeurs de département ou d'école et prévoit que le mandat de ces administrateurs ne sera renouvelable qu'une seule fois.