5 février 1998 |
La mission commerciale d'Équipe-Canada s'envolait, le 10 janvier, pour une quinzaine de jours, vers l'Amérique latine. Si à son bord s'entassaient quelque 450 hommes politiques, fonctionnaires, gens d'affaires et universitaires, une petite cohorte d'étudiants et d'étudiantes d'un peu partout au Canada y avait également pris place, dont Marjorie Valcin, qui termine ses études de maîtrise en marketing à l'Université Laval.
L'expérience des autres
L'excursion que voulait vivre - et qu'a effectivement vécue - la
finissante de la Faculté des sciences de l'administration ne ressemblait
pourtant aucunement à un voyage d'agrément. "Je poursuivais
deux objectifs bien précis, confie-t-elle. J'avais d'abord en tête
d'obtenir des entrevues avec des gens d'affaires, car mon essai de fin de
maîtrise porte justement sur les missions commerciales. Je souhaitais
ensuite me bâtir un réseau et tâter le terrain auprès
d'employeurs potentiels."
Il lui aura donc fallu, deux semaines durant, ouvrir grand les yeux et les oreilles, c'est-à-dire apprendre "dans le tas", pour reprendre ici une expression populaire légèrement adaptée à la délégation canadienne. Celle-ci a d'ailleurs représenté pour Marjorie Valcin "une incroyable synergie multiplicatrice de contacts". "J'ai appris énormément des conversations informelles. J'ai assisté ainsi à de nombreuses leçons d'affaires. En somme, j'ai retiré beaucoup de l'expérience des autres", estime-t-elle.
De commerce agréable
La finissante inscrite au MBA en marketing a constaté par ailleurs
que nombre de membres de la mission économique ont profité
de l'occasion unique de convivialité ponctuelle qui leur était
offerte pour conclure des ententes écrites ou verbales entre eux.
Son court séjour au Mexique, au Brésil, en Argentine et au
Chili fera dire d'autre part à Marjorie Valcin qu'il faut savoir
s'adapter à chacun de ces marchés.
Une politique d'internationalisation des études comme celle que l'Université Laval est en train de mettre en place prend toute son importance dans pareil contexte, ne manque pas de souligner l'étudiante de la Faculté des sciences de l'administration, qui s'est s'est même transformée en traductrice pour rendre service à certains hommes d'affaires au cours de leurs brèves escales dans les quatre pays visités.
"Dans ces régions, comme sur d'autres continents, les relations d'affaires s'établissent d'abord sur des bases amicales. Plus que l'anglais, la connaissance d'une troisième langue constitue alors un avantage indéniable", souligne Marjorie Valcin.