29 janvier 1998 |
En novembre dernier, les représentants des programmes d'études féministes du Québec ont créé le Réseau des études féministes universitaires du Québec (REFUQ). L'objectif principal du REFUQ est de collaborer au développement des études féministes dans les universités du Québec et de favoriser les échanges entre les différents centres de recherche et d'études féministes des universités québécoises. Ce réseau compte huit membres fondateurs, dont deux proviennent de l'Université Laval. Il s'agit de la Chaire d'études Claire-Bonenfant sur la condition des femmes et du Groupe de recherche multidisciplinaire féministe (GREMF).
Les autres membres du Réseau sont l'Institut Simone de Beauvoir (Université Concordia); le Centre de recherche et d'enseignement sur les femmes (Université McGill); l'Institut de recherches et d'études féministes (UQAM); le Programme en études sur les femmes (Université de Sherbrooke); le Groupe de recherche et d'études féministes (Université de Sherbrooke) et enfin, le Groupe pluridisciplinaire en études féministes (Université de Montréal).
"Concrètement, la création d'un tel réseau permettra l'échanges d'informations concernant le développement des études féministes dans chacune des institutions concernées, explique Renée Cloutier, coordonnatrice du GREMF. Mais ce qui a motivé notre démarche est le souci de nous faire entendre auprès de la Commission des universités sur les programmes (CUP) mise sur pied en février dernier, suite à l'engagement pris par le président de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CRÉPUQ) de procéder à l'examen de la pertinence et de la complémentarité des programmes des universités. Nous avons adressé une demande pour participer aux audiences, mais nous n'avons encore reçu aucune réponse à ce jour. Pourtant, les études féministes constituent une discipline à part entière, où la recherche et l'enseignement sont en pleine ébullition.."
Bien que le REFUQ en soit encore à ses premiers balbutiements, ses membres se réuniront en février afin de mieux se connaître et d'établir une concertation qui risque fort de faire avancer la cause des études féministes universitaires au Québec.