29 janvier 1998 |
Conférence sur l'agriculture et l'agroalimentaire
La journée de consultation a attiré 250 personnes
Les étudiantes et les étudiants de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval feront partie des divers intervenants qui présenteront un mémoire à la Conférence sur l'agriculture et l'aligroalimentaire québécois, qui doit se tenir du 4 au 6 mars, à Saint-Hyacinthe, sous la présidence du premier ministre Lucien Bouchard.
Quelque 250 d'entre eux ont d'ailleurs participé activement à une journée de consultation, le jeudi 22 janvier, au pavillon Paul-Comtois, dans le but d'élaborer le document qui sera soumis à l'occasion de l'importante rencontre provinciale au cours de laquelle les participants de toutes provenances tenteront de dégager un consensus sur les enjeux et les orientations de développement de ce secteur essentiel de l'activité économique du Québec.
À l'heure du bilan et des choix
Organisé par quatre étudiantes de la FSAA, Virginie Levasseur,
Mélanie Tremblay, Catherine Brodeur et Manon Vaillancourt, en collaboration
avec l'Association générale des étudiants en agriculture,
alimentation et consommation (AGETAAC), l'exercice de remue-méninges
s'est déroulé autour de cinq thèmes qui ont été
discutés en ateliers et en assemblée plénière:
"L'appui à la croissance", "S'appuyer sur l'ouverture
extérieure", "Redéfinir le rôle de l'État",
"Une société respectueuse de son environnement",
et "Le développement d'un modèle québécois".
Tous les aspects de l'agriculture et de l'agroalimentaire ont pour ainsi dire été passés au crible au cours de cet examen de quelques heures. Constatations et pistes de solution n'ont certes pas manqué. Ainsi, pour les étudiantes et les étudiants, toute croissance au Québec doit d'abord se fonder sur les productions fortes, sur "la force du regroupement", sur la concertation régionale, sur une décentralisation au sein de laquelle les régions se dirigeraient elles-mêmes "à l'intérieur d'une coordination provinciale".
Par ailleurs, si la mondialisation a pu laisser transparaître quelque inquiétude chez certains participants, d'autres y ont vu, pour leur part, une occasion d'exporter "nos connaissances et notre expertise", voire d'améliorer notre marché intérieur en développant de nouveaux produits, en procédant notamment à des changements majeurs dans le domaine de la transformation.