20 novembre 1997 |
Ouverte l'été dernier au pavillon Maurice-Pollack, la Clinique médicale de l'Université Laval envisage déjà d'élargir la gamme de ses services.
La santé des membres de la communauté universitaire est entre bonnes mains, depuis la mi-août 1997. La Clinique médicale de l'Université Laval a en effet ouvert ses portes le 11 août, au 2110, pavillon Maurice-Pollack.
La nouvelle clinique constitue, en fait, une succursale de la Clinique médicale Sainte-Foy, sise au 802, avenue du Chanoine-Scott, près de l'Hôpital Laval. Ce sont d'ailleurs sept de ses médecins qui viennent prodiguer leurs soins, à tour de rôle, dans la cité universitaire.
"Nous nous étions donné un an pour bâtir notre clientèle, pour nous faire connaître. Nous avons déjà atteint un rythme intéressant", indique le docteur René Lesieur, directeur de la Clinique médicale de l'Université Laval.
Le relais de la santé
À l'heure actuelle, chaque médecin vient pratiquer une
demi-journée ou deux demi-journées par semaine. En période
de pointe ou d'achalandage plus intense, trois omnipraticiens pourront être
disponibles à la fois, précise le directeur de la clinique.
Les soins de première ligne ou de médecine générale touchant, entre autres, aux infections courantes, aux MTS, y sont dispensés cinq jours par semaine, de 9 h à 17 h. Y sont offerts aussi, notamment, le counseling sur la contraception, le suivi de grossesse, des séances de vaccination, et la consultation d'un psychiatre. Il arrive même que certains patients soient envoyés à des spécialistes de la Clinique médicale Sainte-Foy, qui compte, en plus de ses médecins, un psychologue, deux psychiatres, une sexologue, une infirmière et une pharmacie.
L'aimant de la croissance
Au fur et à mesure que la clientèle croîtra, d'autres
services pourront voir le jour, annonce René Lesieur. Ainsi, le volet
éducatif et de counseling, qui se réalise au cours des consultations
régulières, risque-t-il de prendre plus d'ampleur et de s'étendre,
sous forme de campagnes, à la grandeur du campus.
Il en va de même du personnel médical. "Nous n'avons pas voulu partir "trop grand", car tout est à construire", explique le docteur Lesieur. Mais le gonflement de la demande pourrait bien un jour attirer dans la clinique des ressources supplémentaires, comme une infirmière, un dermatologue ou un autre psychiatre, avance-t-il.
La clientèle grandissante qui a eu recours aux divers services de la clinique, jusqu'à présent, se recrute majoritairement chez la population étudiante du campus. La proportion dépasserait les 90 %, dont 15 à 20 % en provenance des résidences. "La Clinique médicale de l'Université Laval n'est pas réservée uniquement aux étudiantes et aux étudiants. Elle est également ouverte aux autres membres de la communauté universitaire", d'insister René Lesieur. On peut rejoindre la clinique au numéro 656-2943.