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16 octobre 1997 ![]() |
Le Département de géologie et de génie géologique ainsi que le Département de mines et métallurgie de la Faculté des sciences et de génie annoncent la mise en service de leur toute nouvelle microsonde électronique SX-100. Fabriquée par la firme française CAMECA, la SX-100 est à la fine pointe de la technologie, et première de cette gamme au Canada. Son acquisition, faite au coûr de 1 million de dollars, a été rendue possible grâce à une subvention du Conseil de recherches en sciences naturelles du Canada (80 %), du Vice-rectorat à la recherche de l'Université Laval, de la Faculté des sciences et de génie et de ses départements: géologie et de génie géologique, mines et métallurgie, génie civil et physique.
La cérémonie de mise en service officielle de la microsonde électronique s'est déroulée au pavillon Adrien-Pouliot, dans les locaux du Laboratoire de microanalyse. Étaient présents lors de l'événement, Louise Filion, vice-rectrice à la recherche, André Cardinal, doyen de la Faculté des sciences et de génie, de nombreux chercheurs et représentants de l'industrie.
Possédant les caractéristiques d'un microscope électronique à balayage, la microsonde SX-100 est principalement dédiée à l'analyse chimique précise et non-destructive des matériaux à l'échelle microscopique. Ses cinq spectromètres à longueur d'onde permettent l'analyse des éléments chimiques allant du bore (5) à l'uranium (92). La microsonde permet aussi de réaliser des images microscopiques de la distribution des éléments chimiques à la surface d'un matériel. L'instrument est entièrement contrôlé par une station de travail Sun Ultrasparc.
En sciences de la terre, la microsonde est utilisée fréquemment pour l'analyse des minéraux formant les roches. En métallurgie, elle sert à l'analyse des métaux et alliages. Le champ d'application de la microsonde n'est pas limité à ces deux domaines. En fait, tout matériel pouvant être poli et qui ne se dégrade pas sous vide peut être analysé par la microsonde. Vu l'ampleur de l'investissement, la Faculté des sciences et de génie souhaite que ce nouvel instrument joue un rôle important en recherche et développement sur le plan régional et national. La microsonde a été intégrée au Laboratoire de microanalyse, qui, avec son microscope électronique à balayage, offre ses services de caractérisation des matériaux aux chercheurs, aux entreprises et à l'industrie. L'instrument est sous la supervision du professeur Réjean Hébert.