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16 octobre 1997  |
Sur le tremplin
d'Entrepreneuriat Laval
Le gala annuel "Lauréats et partenaires"
célèbre le talent des jeunes entrepreneurs du campus
Depuis sa création en 1993, Entrepreneuriat Laval a contribué
à la création de 85 entreprises et de 325 emplois dans la
région de Québec.
Entrepreneuriat Laval et ses différents partenaires ont récompensé, le jeudi 9 octobre, à l'occasion de la quatrième soirée du gala annuel "Lauréats et partenaires", les jeunes entrepreneurs et entrepreneures de l'Université Laval qui avaient soumis leurs projets ou produits au concours "De l'idée au projet" et aux défis lancés par Bell et Tourisme Québec.
Le grand prix de la soirée, qui se trouve à être, en fait, le premier prix du concours "De l'idée au projet", a été remis, cette année, à Patrice Barbeau pour son projet Cyberflexx, une entreprise manufacturière qui commercialisera un produit très innovateur pour la pratique du patin à roues alignées: une ceinture fixe à la taille pour pouvoir transporter des objets tout en pratiquant ce sport en pleine évolution. Cyberflexx, a-t-on appris, a aussi l'intention de lancer sa propre ligne de vêtements avec protection pour les adeptes du patin à roues alignées.
Le lauréat, un étudiant aux études libres, a ainsi mérité une bourse de 7 500 $ offerte par le Bureau fédéral de développement régional (Québec). C'est d'ailleurs Martin Cauchon, secrétaire d'État au BFDR(Q), qui lui a présenté le chèque attaché à son prix.
Hommage à Biozymes
Le ministre du gouvernement de Jean Chrétien n'a pas manqué
de souligner d'autre part le succès qu'a remporté récemment
Biozymes, une jeune entreprise mise sur pied par Francis Bellavance, Martin
Beaulieu et Moushine El Abboudi, tous trois étudiants aux cycles
supérieurs de l'Université Laval. Comme nous l'annoncions
dans le Fil du 2 octobre, cette compagnie a mérité le Grand
Prix Canada "Relève et innovation technologique" lors de
la soirée de gala de l'exportation qui se tenait à Montréal,
le 17 septembre, dans le cadre du Salon international "Le monde des
Affaires". Biozymes, rappelons-le, se spécialise dans la fabrication
d'enzymes industrielles à base de biomasse animale utilisées
en gastro-entérologie (aide à la disgestion). Le projet des
trois entrepreneurs-associés leur avait valu le deuxième prix
du concours "De l'idée au projet" au deuxième gala
annuel d'Entrepreneuriat Laval, en 1995.
Une bonne récolte
L'édition 1997 de la soirée "Lauréats et partenaires"
a également permis aux quelque 150 personnes présentes dans
la salle Le Cercle, au pavillon Alphonse-Desjardins, de découvrir
d'autres étudiants entreprenants. Parmi les neuf projets retenus
(sur les 24 qui avaient été déposés) pour la
finale du concours "De l'idée au projet", cinq ont procuré
à leurs promoteurs des bourses en argent ou en services-conseils.
En plus du premier prix de 7 500 $, gagné par Patrice Barbeau, les autres bourses sont allées aux promoteurs suivants: Jino Arsenault, Annie Lapierre et Dany Savoie, pour le projet Sec@re, une firme d'ingénieurs forestiers (2e prix, une bourse de 5 000 $ de Réseau Capital, Chapitre de Québec); Monia Buteau et Yvon Buteau, pour le projet Narcimo, une entreprise de production de bulbes printaniers (3e prix, en services-conseils de Samson Bélair Deloitte et Touche); Daniel Racine et Alain Robichaud, du Groupe CIME, des experts en météorologie et en cartographie (4e prix, 2 000 $ en bourse et en services-conseils de Grondin, Poudrier, Bernier, société d'avocats); Nicola Lafleur, José Pouliot et Marie-Josée Reader de À Marée Vive!, une société du secteur horticole spécialisée dans la création de jardins d'eau (5e prix, une bourse de 2 000 $ du Vice-rectorat aux affaires académiques et étudiantes de l'Université Laval).
De la voix au tourisme éducatif
Des trois défis d'entreprise qui avaient été lancés
aux étudiantes et aux étudiants entreprenants de l'Université,
deux ont couronné des gagnants; aucun projet de coopérative
soumis au Défi Desjardins, semble-t-il, n'a su répondre aux
critères de sélection.
Le projet Modus Vivendi, de Glenn Gauvin, Robert Hamel et Benoît St-Martin, a été sélectionné par Bell. Les promoteurs ont reçu une bourse de 3 000 $. Ils bénéficieront, de plus, de l'assistance technique et professionnelle de Bell Québec pour développer un produit révolutionnaire dans le domaine de la domotique: une télécommande à reconnaissance vocale.
Tourisme Québec a primé, de son côté, le projet Forfait vacances éducatives pour personnes d'âge mûr de Nathalie Landry. L'étudiante du Certificat en développement touristique s'est vu attribuer un chèque de 2 000 $. Qui plus est, elle pourra compter sur un appui au démarrage de Tourisme Québec. Les forfaits de son entreprise cibleront des petits groupes de cinq personnes environ. Les programmes qui leur seront proposés, dans la région de Québec, seront l'histoire et la culture, le plein-air, l'environnement et la nature, la politique et l'économie mondiale ainsi que les coutumes et les pratiques modernes des peuples autochtones.
Un remarquable tremplin
La soirée de gala, qui mettait un terme, cette année, à
la première Semaine de l'entrepreneurship organisée par Entrepreneuriat
Laval, était placée sous la présidence d'honneur de
François Tavenas. Le recteur a tenu à louanger en des termes
bien sentis le travail admirable de "ce joyau de notre campus"
qui "constitue un remarquable tremplin vers l'avenir".
"L'Université est heureuse de s'associer à un tel concours parce qu'il répond à trois de ses grandes priorités: la place des jeunes universitaires dans notre société, l'innovation et la créativité et la traduction des connaissances en emploi. Les jeunes entrepreneurs présents ce soir, et particulièrement ceux qui sont à l'honneur, bouillonnent d'idées, d'enthousiasme et de détermination. Nous sommes ici pour reconnaître leur dynamisme et souligner le support qu'ils reçoivent dans leurs démarches par les partenaires d'Entrepreneuriat Laval", de confier le recteur François Tavenas.
Depuis sa création en 1993, faut-il le signaler, Entrepreneuriat Laval a contribué à sa façon à la création de 85 entreprises et de 325 emplois dans la région de Québec.