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16 octobre 1997 ![]() |
Assistants de recherche
L'Université Laval a annoncé le 16 octobre son intention de contester la récente décision du Tribunal du travail relativement à l'accréditation d'une nouvelle unité syndicale pour représenter les assistants de recherche travaillant dans les divers centres de recherche et laboratoires du campus.Cette décision a été prise après consultation d'un grand nombre de chercheurs détenteurs de subventions de recherche d'où provient la majorité des fonds à partir desquels les personnes visées par l'accréditation sont rémunérées.
Ces personnes sont généralement engagées par les chercheurs pour effectuer divers travaux dans le cadre des projets de recherche financés par des fnds externes et pour lesquels l'Université agit titre de fiduciaire. La majorité de ces personnes travaillent temps partiel dans le cadre de contrats durée très variable.
L'Université entend faire valoir que ce jugement ne tient pas compte des particularités de l'organisation et du financement de la recherche universitaire et qu'il serait très difficile d'application. L'application de ce jugement obligerait l'Université à procéder à une réorganisation majeure de la recherche qui s'appuie présentement sur une autonomie très grande des chercheurs. Une organisation plus centralisée de la recherche constituerait non seulement un alourdissement considérable de ces activités, mais diminuerait en outre la capacité concurrentielle des chercheurs de Laval, et par conséquent, la contribution de l'Université Laval au développement de la région.
L'Université Laval ne nie pas le droit des personnes visées à être représentées et à négocier leurs conditions d'emploi. Mais l'Université croit que l'unité syndicale telle que définie dans le jugement risque d'entra"ner des conséquences négatives sur le volume et la qualité des activités de recherche l'Université Laval. Ces conséquences se feraient aussi sentir sur le nombre d'assistants qui pourront contribuer à ces activités de recherche.