9 octobre 1997 |
RENTRÉE D'AUTOMNE 1997
Majoration de 6,2 % au premier cycle,
décroissance de 1,3 % aux cycles supérieurs.
L'Université Laval est le seul établissement universitaire du Québec qui a enregistré une hausse du nombre de ses inscriptions au 1er cycle, à la rentrée d'automne de 1997. Elle est également l'une des deux seules universités, avec celle de Sherbrooke qui la suit au classement, à connaître une augmentation de ses effectifs étudiants aux trois cycles d'études.
Les statistiques rendues publiques, la semaine dernière, par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CRÉPUQ), indiquent en effet que 27 233 étudiantes et étudiants se sont inscrits au 1er cycle à Laval, au présent trimestre d'automne, comparativement à 25 634 à celui de 1996, ce qui représente une majoration de 6,2 %.
Le nombre d'inscrites et d'inscrits à la maîtrise passe, quant à lui, de 5 284 à 5 166, soit une baisse de 2,2 %, tandis que celui des étudiantes et des étudiants au doctorat augmente de 1,2 % pour atteindre 1 863 (par rapport à 1 841 l'automne dernier). La décroissance aux cycles supérieurs est de l'ordre de 1,3 %.
La population étudiante, pour l'ensemble des trois cycles (incluant la Formation continue), se chiffre maintenant à 34 262, alors qu'elle était de 32 759 à pareille date l'an passé. C'est dire qu'elle croît de 1 503 ou de 4,6 %. La clientèle à temps partiel, qui représente exactement le tiers de cette population, grossit de son côté de 9, 4%. C'est à la Faculté des sciences et de génie, à la Faculté des sciences de l'administration et à la Faculté de musique que se sont fait sentir les plus importants gonflements de la clientèle étudiante.
Les facteurs du redressement
Rappelons que, jusqu'en 1993, l'Université Laval n'avait subi que
trois diminutions du nombre de ses inscriptions en 30 ans, soit en 1972,
1990 et 1993. Depuis ce temps, la courbe fléchissante a poursuivi
son chemin pour être freinée à la rentrée de
l'année universitaire 1996-1997.
Comment expliquer le redressement qui s'est manifesté à l'aube de 1997-1998 et qui l'a vue grimper aujourd'hui à la tête du classement des universités les plus performantes en matière de recrutement? "Les facteurs peuvent être multiples. On ne peut pas tout analyser pour l'instant. Soulignons, toutefois, que l'Université Laval a fait d'importants efforts au cours des dernières années en termes de recrutement, d'accueil et d'encadrement. Par exemple, l'accent a été mis sur une meilleure communication, sur des journées d'information, des journées de bienvenue, des journées-partenaires, qui nous ont permis d'établir un bon contact avec les étudiants et les conseillers en orientation des collèges", explique Rachelle Tremblay, récemment nommée registraire de l'Université Laval.
D'autres éléments ont pu jouer, selon elle. Ainsi en est-il de la mise en place de stages en entreprise, du programme "Emploi d'été crédité et axé sur la carrière", de l'amélioration des divers services offerts aux étudiants, de l'efficacité des opérations d'évaluation des programmes, de la création de la Direction générale de la formation continue, du virage vers le multimédia en pédagogie, de l'implantation prochaine de la politique d'internationalisation des programmes.
Ce sont là autant de mesures prises et de gestes posés qui visaient à répondre le plus adéquatement possible aux besoins des différentes clientèles susceptibles de fréquenter un établissement universitaire. "L'Université Laval donne actuellement - et devra poursuivre ses efforts dans ce sens - un enseignement qui s'ouvre à la réalité des choses et du contexte", résume la registraire.
La prédominance de la présence des femmes à l'Université continue d'autre part de s'accroître légèrement, cette année encore. On compte ainsi 58,6 % d'étudiantes au 1er cycle (58,3 % l'an dernier), 56,6 % au 2e cycle (0,9 % de plus qu'en 1996), et 40,3 % au 3e cycle (39,3 % à l'automne de 1992). Les femmes composent donc 57,3 % de la population étudiante, comparativement à 56,8 % l'automne dernier.