2 octobre 1997 |
AVIS À LA COMMUNAUTÉ
LE PROTECTEUR UNIVERSITAIRE
Le mandat du Protecteur universitaire, M. Jean-Claude Filteau venait à échéance le 11 septembre 1997. En vue de pourvoir ce poste important pour la vie de notre communauté, j'ai d'abord lancé les procédures habituelles d'appel de candidatures et de consultation sur la liste des candidate et candidats déclarés.
Sachant par ailleurs que la fonction de Protecteur universitaire avait fait l'objet d'un débat avant mon arrivée à l'Université Laval, j'ai formé un comité pour m'assister dans la tâche de consultation et de choix. Lors d'une réunion tenue le 20 septembre, le Comité a rencontré les quatre candidats. Lors des discussions qui ont eu lieu durant ces rencontres et dans la période de discussion qui a suivi, le Comité a constaté l'existence de questionnements sur le rôle du Protecteur universitaire et la place de cette fonction dans notre système de réglementation et de gestion. Le Comité a convenu qu'il serait préférable, avant d'aller plus avant dans l'évaluation des candidats, de procéder à une analyse de la fonction. Dans cette optique, mon cabinet procède actuellement à une collecte d'informations auprès des autres universités canadiennes de manière à bien documenter les différents modes d'organisation de la fonction de Protecteur. Le Comité a convenu de se réunir dès que cette information sera disponible afin de procéder à son analyse. Les résultats de cette analyse seront transmis au Conseil universitaire et au Conseil d'administration qui devront décider du bien-fondé de modifications éventuelles au mandat du Protecteur universitaire et de la manière de débattre de la question.
Dans ce contexte, il m'est apparu logique et nécessaire de suspendre le processus de sélection du prochain Protecteur universitaire jusqu'à ce que nos réflexions sur la définition de la fonction soient terminées. J'ai averti les quatre candidats de cette décision qu'ils ont tous endossée. Je remercie ici Mme Marie-Andrée Doran et Messieurs Pierre Garon, René-Michel Roberge et Jacques Zylberberg de leur intérêt pour le poste de protecteur universitaire, de leur contribution à la réflexion sur cette fonction et de leur disponibilité à contribuer au développement de la vie universitaire.
Je tiendrai la communauté universitaire au courant de l'évolution des travaux du Comité qui m'assiste dans cet important dossier.
Le Recteur,