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25 septembre 1997 ![]() |
Augmentation de 54 % par rapport à l'an dernier
Les stages de formation pratique en milieu de travail ont connu un fort achalandage pour une deuxième année consécutive à la Faculté des sciences et de génie. Le contingent des stagiaires a facilement dépassé le cap des 500 au cours de l'année universitaire 1996-1997, révèle Andrée Caron, du Centre de coordination des stages de la FSG. En fait, 578 étudiants et étudiantes du 1er cycle de la faculté se sont inscrits à des stages durant cette période dont 110 aux programmes de type coopératif , soit une augmentation de 56,4 % par rapport à l'an dernier.
En 1994-1995, peu de temps après sa création, le Centre de coordination des stages avait réussi à combler 189 stages (121 de formation pratique en milieu de travail et 68 dits coopératifs). Douze mois plus tard, ce sont 326 stages qui avaient trouvé preneurs, c'est-à-dire 236 en formation pratique et 90 du côté des programmes de type coopératif.
Un remarquable complément
Mais il faut savoir dépasser ces statistiques et voir au-delà
de ce qu'elles affichent, insiste Andrée Caron. "Ce que les
chiffres ne disent pas, c'est que le stage est un remarquable complément
à la formation universitaire. Il favorise la croissance professionnelle
et personnelle, car il contribue à developper le sens des responsabilités
et la maturité", explique-t-elle.
Comment se comportent les stagiaires de la Faculté des sciences et de génie, si on les compare à ceux d'autres universités, notamment ceux de Sherbrooke? "Certaines gens affirment que la formation est plus théorique à l'Université Laval. Mais, en contrepartie, plusieurs représentants (superviseurs) des entreprises, en particulier de la région de Montréal, soulignent que nos étudiants assimilent plus rapidement... parce qu'ils ont appris à apprendre", fait valoir la coordonnatrice.
Des retombées bénéfiques
Andrée Caron et les trois autres coordonnateurs du CCS
Michel Imbeau, Michel Lair et Christine Tremblay (stages coopératifs)
contactent chaque année près de 2 500 entreprises et
se déplacent même sur tout le territoire du Québec pour
rencontrer les superviseurs de stages dans les entreprises et les stagiaires.
"Le fait que le centre soit en lien direct avec les directions de
programmes engendre des discussions positives au sein des programmes, dont
les retombées rejaillissent sur les étudiants et les étudiantes.
Les rétroactions des entreprises sont, elles aussi, très bénéfiques,
car elles favorisent l'amélioration de la recherche", affirme
d'autre part Andrée Caron.
Soulignons que deux autres volets se sont ajoutés, au cours des derniers mois, aux 22 stages de formation pratique en milieu de travail et aux 6 stages de type coopératif offerts à la Faculté des sciences et de génie. Deux étudiants souhaitant démarrer une entreprise ont ainsi participé à des stages entrepreneuriaux, tandis que trois autres sont partis vers le Mexique dans le cadre des nouveaux stages internationaux.