25 septembre 1997 |
Une nouvelle étape est franchie dans le programme de récupération multimatières
Le programme de récupération multimatières de l'Université a franchi une nouvelle étape lors de la rentrée de septembre: il n'y a maintenant plus de poubelles dans les salles de cours. Les bacs à déchets qu'on y retrouvait ont été récupérés pour devenir partie intégrante des îlots de récupération installés sur les étages de la presque totalité des pavillons du campus. Chaque îlot permet désormais de récupérer tous les rebuts pour lesquels il existe un marché et d'éliminer les autres déchets.
"Nous avons enlevé les poubelles des classes parce que, d'une part, nous en avions besoin pour les ajouter aux îlots de récupération, et d'autre part, pour réduire la tentation de tout jeter à la poubelle", explique Michèle Goyer, présidente de Recy-Campus, l'organisme qui a élaboré le programme de récupération de l'Université. Le campus compte environ 500 îlots de récupération, formés chacun de quatre bacs (déchets, polystyrènes, contenants, papier), de sorte qu'il n'y a jamais loin à marcher pour déposer ses déchets.
Il appartient maintenant à chacun de faire l'effort de ramener ses rebuts aux îlots de récupération pour que la boucle soit bouclée. "Il y a encore trop de gens qui laissent leurs déchets sur les tables après les cours au lieu de les ramasser, déplore Michèle Goyer. Ils sont libres de tout mettre dans le bac à déchets si le tri leur paraît trop compliqué, mais, par minimum de civisme, qu'ils ne les laissent pas traîner dans les classes. Ce n'est pas dans les tâches des employés d'entretien, qui collaborent de façon remarquable au programme de récupération depuis le tout début, de faire le tour des tables pour ramasser les déchets abandonnés."
Le programme de récupération multimatières, entrepris en 1994 dans la foulée du Plan directeur pour la protection et la promotion de l'environnement sur le campus, constitue une première qui fait école dans les universités québécoises. L'infrastructure prévue est presque complétée à l'exception des résidences et des pavillons hors campus où des îlots seront installés d'ici la fin de 1998. "Nous pouvons garantir aux gens qui se donnent la peine de trier leurs déchets que ce qui est récupéré ne va pas à l'incinérateur, dit Michèle Goyer. À titre d'exemple, nous venons de signer une entente avec le fabricant de contenants TetraPAK, qui s'engage à récupérer, jusqu'en 2002, tous les berlingots de lait et de jus produits sur le campus même s'il s'agit de petites quantités. Après avoir été triés chez notre récupérateur V.I.A., ces contenants prendront la route de Ponderosa, au Wisconsin, où ils seront recyclés."
La prochaine phase du programme, l'écologisation du campus, prévoit un examen des politiques d'achat et des modes de consommation à l'Université. Parallèlement à ces démarches, Recy-Campus et les étudiants bénévoles du groupe Univert Laval poursuivront leurs campagnes de sensibilisation au recyclage auprès de la communauté universitaire. Pour obtenir plus d'information sur le programme de récupération multimatières, consultez le site web du Service des immeubles (http://www.stb.ulaval.ca/recyclage/recyclag.htm) ou écrivez à recyc-info@stb.ulaval.ca.