11 septembre 1997 |
Des finissants de l'École des arts visuels reçoivent leurs prix d'excellence
Le jeudi 4 septembre, à la Galerie des arts visuels, a eu lieu la remise des prix d'excellence à une dizaine de finissantes et d'un finissant de l'École des arts visuels. Remises par différents organismes, ces bourses sont accordées annuellement à des étudiants présentant un dossier scolaire performant et un travail artistique de qualité. Les artistes ont d'ailleurs présenté certaines de leurs oeuvres lors de l'exposition qui a suivi.
La récipiendaire de la Bourse René-Richard (3 000 $) accordée à des finissants du baccalauréat en arts plastiques est Marie-Ève Higgins. Voguant allégrement entre le figuratif et l'abstrait, cette jeune artiste affirme être séduite par le travail physique propre à la sculpture. Alliant le ciment et le métal, l'oeuvre qu'elle présente à l'exposition évoque la coque d'un bateau et rappelle le mouvement des vagues.
"Essentiellement, ce sont la nature, le mouvement et la matière qui m'inspirent le plus, explique-t-elle. Quelquefois, je pars du matériau pour créer tandis qu'à d'autres moments, je me sers de l'image que j'ai en tête et je choisis le matériau ensuite." Les autres récipendaires de bourses René-Richard sont Isabelle Aubin et James Partaik, tous deux finissants à la maîtrise en arts visuels (1 500 $ chacun). Finissantes du baccalauréat en communication graphique, Lucie Côté et Nadine Ouellet ont également mérité un prix de 1 500 $ dans cette catégorie.
Contenant et contenu
Récipiendaire de la Bourse de la Vigie (300 $), Guy-Anne Albert présente
un tableau abstrait grand format peint à l'acrylique dans des tons
de bleu, brun, noir et orange, sur lequel elle colle des morceaux de tissus.
Travaillant de façon spontanée, dans un corps à corps
constant avec la toile, l'artiste souhaite que son oeuvre reste ouverte
à plusieurs interprétations possibles: "Tout se passe
à la surface de la toile. Il n'y a pas de profondeur; à la
limite, cela devient un tableau-objet. Ce qui m'intéresse, ce sont
toutes les contradictions et les tensions qui viennent s'équilibrer
entre elles." L'autre récipiendaire de cette catégorie
est Dominique Toutant, qui a elle aussi mérité 300 $.
Lauréate de la Bourse Louis-Garneau (500 $) accordée à une finissante du baccalauréat en arts plastiques, Caroline Flibotte présente pour sa part une sculpture en bois de dimension réduite dont la simplicité, croit-elle, fera réagir les gens. Préoccupée par "le contenant qui appelle à un éventuel contenu", elle affirme vouloir se servir d'un objet usuel pour lui donner un autre vocation, une seconde chance en quelque sorte, d'exister aux yeux de l'autre.
Par ailleurs, les Bourses Loto-Québec, catégorie Relève au pluriel (500 $), accordées à des étudiantes du baccalauréat en arts plastiques, ont été remises à Caroline Massicotte, Katharina Trüb, Pauline Hébert, Patricia Drapeau, Carmen Lambert, Sylvie Piché, Louise Lasnier, Marie-Claude Têtu, Vicky Collette et Jocelyne Coderre. Cette dernière a également remporté la Bourse Loto-Québec, catégorie Étudiant individuel, d'une valeur de 2 000 $. Notons enfin que le jury de la 10e édition de l'Excellence en Graphisme au Québec en 1996 a décerné une Mention Grande Distinction à Catherine Poirier, finissante à la maîtrise en arts visuels.
RENÉE LAROCHELLE