19 juin 1997 |
Le Réseau de veille stratégique bioalimentaire a été lancé officiellement le 29 mai au pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval. Ce mécanisme d'observation stratégique a pour mandat de recueillir, de vulgariser et de diffuser, auprès des entreprises, des renseignements sur les nouvelles technologies, les nouveaux produits, les nouvelles réglementations et les nouveaux marchés dans le domaine bioalimentaire, un secteur névralgique pour l'économie du Québec. Sa mise sur pied s'imposait pour aider les entreprises à améliorer leur compétitivité sur les marchés national et international.
Le réseau regroupe trois partenaires principaux: Cintech AA, la Fondation des gouverneurs du Centre de recherche et de développement des aliments (CRDA) et l'Université Laval, représentée par le Groupe de recherche en économie et politique agricoles (GREPA) et le Centre de recherche en horticulture (CRH), rattachés à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation. La présidence du réseau est assumée par Michel Morrissette, du GREPA.
L'information peut être transmise sous diverses formes: bulletins, sommaire, répertoires de ressources spécialisées, études multiclients, services de référence, réseaux de veilleurs, séminaires et conférences. La "filière porcine" relève du GREPA de l'Université Laval, dont les spécialistes exerceront une vigilance constante sur les fluctuations des prix, sur les barrières commerciales, dont une connaissance fine est essentielle pour percer ce marché ouvert, sur la réglementation sanitaire, les techniques et technologies, l'environnement et même le marketing. Des professsionnels du CRH de l'Université Laval font, de leur côté, le suivi de tous les aspects de la filière de l'horticulture ornementale. Les quatres autres filières autour desquelles se concentre l'activité du réseau sont celles des oeufs de consommation, des fruits et légumes de transformation, de la pomme et de la pomme de terre.
Le Réseau de veille technologique en bioalimentaire reçoit, du Fonds de partenariat sectoriel du ministère de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie (MICST), un montant de 792 500 $, réparti sur trois ans. La contribution des autres partenaires, organismes et entreprises se chiffre à 881 700 $.