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5 juin 1997 ![]() |
Dix-huit projets, 40 millions de dollars d'investissements et 200 nouveaux emplois, voilà le bilan sommaire du Sommet technologique 1997.
En provoquant la rencontre des forces vives engagées en R&D dans la région, le Sommet technologique Québec-Chaudière-Appalaches1997 a livré ses fruits. En effet, 18 projets de R&D, disposant d'un financement assuré totalisant 40 millions de dollars et créant 200 nouveaux emplois, ont pu être annoncés lors de la rencontre du 29 mai à laquelle assistaient 350 personnes.
Huit des dix-huit projets annoncés (voir encadré) mettent directement à contribution les chercheurs et les membres de la communauté universitaire, ce qui démontre le rôle prépondérant que l'Université est appelée à jouer au cours des prochaines années dans le développement technologique et industriel de la région.
Présenté à l'initiative du Groupe d'action pour l'avancement technologique et industriel de la région de Québec (GATIQ), le Sommet 1997 s'est distingué par le décor peu conventionnel dans lequel il s'est déroulé, la Caserne Dalhousie, ainsi que par la mise en scène des 18 projets retenus, signée par Robert Lepage. L'événement a eu lieu à guichet fermé puisque toutes les places disponibles s'étaient envolées deux semaines avant la rencontre.
Objectif 2010: la Technorégion
Treize ans après la présentation du premier Sommet technologique
qui avait enclenché le mouvement de modernisation de l'économie
de la région, l'heure était au bilan. Michel Gervais, président
du GATIQ, a profité de cette tribune pour passer à la loupe
les engagements pris lors du Sommet de 1983 et pour mesurer les progrès
réalisés depuis. "La plupart des engagements retenus
lors du premier sommet ont été réalisés, a-t-il
souligné. La proposition du GATIQ, en 1983, était de créer
un parc technologique et d'implanter des centres gouvernementaux qui serviraient
de base de lancement pour le transfert technologique et la création
d'entreprises et de nouveaux emplois. Nous disposons maintenant de notre
Parc technologique du Québec métropolitain, un des plus importants
au Canada, qui abrite une centaine de nouvelles entreprises et environ 800
nouveaux emplois."
La région a aussi vu arrivé successivement l'Institut national d'optique, le Centre québécois de valorisation de la biomasse, le Centre francophone de recherche en informatisation des organisations, l'Institut des technologies du magnésium, l'incubateur d'entreprises CREDEQ et la Société Innovatech qui se sont ajoutés aux organismes déjà existants. La recherche universitaire, plus particulièrement la recherche médicale, a connu une progression fulgurante depuis 1983. "Dans l'ensemble, la région dispose maintenant d'une masse critique plus que suffisante pour bâtir une véritable technorégion", a conclu Michel Gervais.
Formé dans la foulée du Sommet de 1983, le GATIQ a surtout rassemblé jusqu'à présent des représentants d'organismes publics et parapublics. L'organisme entend maintenant inviter les représentants de l'entreprise privée à jouer un rôle plus important dans les dossiers de la région et assumer davantage de leadership. Le nouveau président du GATIQ, Pierre Lacroix, qui succède à Michel Gervais, est justement issu du milieu privé puisqu'il occupe les fonctions de président du Conseil d'administration et vice-président du Groupe Roche.
"Nous avons des entreprises dynamiques dans neuf secteurs technologiques, nous avons une main-d'oeuvre qualifiée, nous avons de bons centres et de bons équipements de R&D et nous avons les ressources financières, a résumé Pierre Lacroix. Notre défi au cours des prochaines années consiste à rassembler tous ces éléments pour créer de nouveaux emplois et de nouvelles entreprises et faire de la région Québec-Chaudière-Appalaches une véritable technorégion de qualité mondiale."