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5 juin 1997 ![]() |
Lancée officiellement le 16 mai à Trois-Rivières, à l'occasion de la tenue du 65e congrès de l'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences (ACFAS), l'Association internationale des études québécoises aura fort à faire au cours des prochains mois. Elle s'est donné en effet tout un défi: la formation d'un réseau international de recherche sur le Québec.
L'AIÉQ pourra compter, dès le départ, sur l'appui du gouvernement québécois pour concrétiser son projet de formation. Le ministre des Relations internationales du Québec, Sylvain Simard, a d'ailleurs confirmé l'attribution d'une subvention de démarrage de 130 000 $ lors du lancement de l'association.
Autour de la même table
Initiative du milieu universitaire, l'Association internationale des études
québécoises compte des représentants d'une douzaine
de pays des grandes régions du monde: Europe, Amérique, Afrique,
Inde, Chine, Canada et, bien entendu, Québec. La présidence
de son conseil d'administration de 32 membres est du reste assumée
par Claude Corbo, ex-recteur de l'Université du Québec à
Montréal (UQAM). Alain Prujiner, spécialiste du droit international
et directeur de l'Institut québécois des hautes études
internationales (IQHEI) de l'Université Laval, occupe pour sa part
l'un des postes de vice-président.
Le CA de l'AIÉQ comprend trois sections: une section internationale de 9 membres, une section canadienne de 2 membres (dont fait partie Antonine Maillet, diplômée de l'Université Laval), et une section québécoise de 21 membres provenant des diverses disciplines universitaires (dont Florian Sauvageau, du Département d'information et de communication), du monde des affaires, de l'administration publique et des beaux-arts (représentés par le comédien-réalisateur Robert Lepage).
La filière Internet
Pour arriver à ses fins, c'est-à-dire la mise sur pied d'un
véritable réseau international de recherche sur le Québec,
l'Association internationale des études québécoises
compte apporter son soutien (sous forme de bourses, entre autres) à
la recherche, à l'enseignement et aux publications universitaires
portant sur le Québec. Elle contribuera également à
l'organisation et à la tenue de conférences, séminaires,
colloques et à tout autre événement public susceptibles
de concourir au rayonnement des études québécoises.
Notons, enfin, que l'AIÉQ favorisera l'échange d'information et d'opinions grâce à la mise en réseau de ses membres au Québec et à l'étranger sur Internet (http://www.aieq.qc.ca) et à la création d'un site de discussion.