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6 mars 1997 ![]() |
Conseil universitaire
Statut inchangé pour la Faculté de philosophie
Après quatre heures d'un débat souvent animé, parfois passionné, le Conseil universitaire a décidé, mardi, de soumettre à l'approbation du Conseil d'administration la mise sur pied, par la direction de l'Université, d'un comité dont le mandat serait de préciser la mission, les objectifs et la composition facultaires, ainsi que l'organisation, les coûts et les avantages engendrés par l'éventuelle création de deux nouvelles facultés: la Faculté des sciences et la Faculté de génie.
Si, à l'issue des travaux de ce comité, le rapport soumis au Conseil universitaire s'avère positif, après examen par ce dernier, les deux nouvelles facultés se substitueront à la Faculté des sciences et de génie actuellement existante qui sera, dès lors, abolie.
Ce comité serait constitué de sept membres: deux professeurs du secteur "génie", deux professeurs du secteur "sciences", deux étudiants de la Faculté, l'un de premier cycle, l'autre de cycle supérieur de façon telle que, là aussi, les deux "volets" soient représentés. Enfin, le septième membre, qui présidera le comité, sera choisi à l'extérieur de la Faculté. La résolution prévoit, enfin, que ce comité ad hoc remettra le fruit de ses travaux, sous forme d'un rapport, au Conseil universitaire, au cours du trimestre d'automne 1997, au plus tard. Cette situation est intervenue après que le rapport du "Comité sur l'avenir de la Faculté de sciences et de génie de l'Université Laval" dûment mandaté par le recteur en vertu d'une résolution préalable du Conseil et formé de trois personnes extérieures eut été déposé par son président, Camille Limoges. Ce rapport préconise, en premier lieu, l'abolition de la Faculté et, simultanément, la création de deux nouvelles facultés, ainsi qu'un exercice de planification portant sur la mission, les objectifs, la composition et l'organisation des facultés à créer, conduit sous l'égide d'un comité spécialement mandaté par la direction de l'Université pour en concerter les travaux.
Aux dires de plusieurs membres du Conseil, ce rapport n'était "pas assez étoffé, pas assez clair" pour permettre de prendre une décision éclairée sur une question d'importance majeure, aux conséquences capitales pour l'Université et touchant quelque 20 % de l'effectif étudiant ainsi que 300 professeurs.
On sait que le Conseil de la Faculté des sciences et de génie s'est, tout récemment et à une très forte majorité, prononcé à l'encontre d'une telle scission et a suggéré la tenue d'un référendum auprès des départements de génie, alors que, de son côté, l'Association des étudiants de cette même faculté, alléguant un manque d'informations suffisantes et pertinentes, s'est également opposée.
Autres sujets
Cette très longue séance a également permis au Conseil
de "ne pas modifier, dans le contexte actuel, le statut de la Faculté
de philosophie." Aux termes de cette décision, le doyen devra
faire rapport aux vice-recteurs aux études et à la recherche,
sur l'état de la Faculté, au plus tard à la fin de
l'hiver 2000.
Dans un autre domaine, et pour donner suite à la cinquième recommandation adoptée dans le cadre des travaux sur la restructuration facultaire menée en 1996, diverses recommandations ont été adoptées concernant la représentation des professeurs et des doyens au Conseil universitaire. Des dispositions de même ordre ont été entérinées quant à la composition de la Commission des études (recommandation 8), de la Commission de la recherche (recommandation 10) et du Conseil de la Faculté des études supérieures (recommandation 12).
Rappelant l'établissement, en 1980, de plans directeurs à l'Université Laval (volet institutionnel et volets facultaires, services), puis, par la suite, des nombreuses autres opérations de planification et d'évaluation (centres de recherche, services, unités d'enseignement et de recherche), le vice-recteur exécutif a présenté un document intitulé "La planification par une politique d'évaluation intégrée des facultés", dont le Conseil universitaire a recommandé l'approbation au Conseil d'administration.
Des modifications ont été apportées au contingentement des programmes de premier cycle et aux critères de sélection 1997-1998 relatifs au doctorat en médecine. Le programme de baccalauréat en sciences de l'activité physique, quant à lui, a été susbstantiellement révisé. Rattaché à la Faculté de médecine, il portera désormais l'appellation de programme de baccalauréat en kinésiologie.
Enfin, le Laboratoire de recherche en endocrinologie moléculaire (LREM) à satisfait à son évaluation périoque. Il en a été ainsi pour les programmes de baccalauréat et de majeure en histoire, de maîtrise et de doctorat en génie civil, de baccalauréat en biochimie et de certificat en génie génétique, ceux de maîtrise et de doctorat en biologie cellulaire et moléculaire, en médecine expérimentale, en microbiologie-immunologie, en neurobiologie, en physiologie-endocrinologie.