27 février 1997 |
La gestion des barrages a fait couler beaucoup d'encre au Québec depuis que des déferlements catastrophiques ont sinistré, notamment, la région du SaguenayLac-Saint-Jean, et que les conclusions de la commission Nicolet ont été rendues publiques.
Le Centre de recherche sur l'aide à l'évaluation et à la décision dans les organisations (CRAEDO) de la Faculté des sciences de l'administration, ne voulant pas être en reste, a organisé une journée scientifique regroupant des chercheurs québécois qui travaillent dans des domaines reliés aux barrages et à leur utilisation. Intitulé "La gestion des barrages", le colloque mis sur pied par le CRAEDO, avec la collaboration de la Direction générale de la formation continue de l'Université Laval, aura lieu au pavillon Alphonse-Desjardins, le vendredi 28 février de 8 h 30 à 17 h.
Barrage de questions
Le programme comprend cinq séances qui porteront sur l'hydrologie
statistique (estimation statistique des crues; risque hydrologique; gestion
de réservoirs avec prévisions hydrologiques), la sécurité
des barrages (risques d'inondation et dommages potentiels; outils de prévision
et de gestion; évaluation de la sécurité des barrages
en béton soumis à des crues), les aspects économiques
de l'hydroélectricité, les aspects méthodologiques
de la gestion des ressources hydrauliques, et la recherche et développement
en gestion des barrages.
Une douzaine de conférenciers provenant de l'INRS, de l'École Polytechnique de Montréal, d'Hydro-Québec (IREQ) et de l'Université Laval alimenteront des discussions auxquelles devraient participer des gestionnaires de haut niveau dans les grandes entreprises d'ingénieurs conseils, des représentants d'entreprises du secteur industriel utilisant des barrages (pâtes et papiers, aluminium, électricité, etc.), du gouvernement du Québec ainsi que des membres de la communauté universitaire que le sujet intéresse.
Le colloque devrait être aussi l'occasion d'informer les étudiants et les étudiantes sur les travaux de recherche en cours à l'Université Laval et ailleurs, et sur les possibilités d'études de 2e et 3e cycles, pensent les organisateurs.