27 février 1997 |
- Hospitalisé à l'âge de 17 ans pendant un an, j'organise avec succès, quelques mois après mon séjour, des réunions pour l'amélioration de la nourriture servie aux patients.
- À la fin de mes études secondaires, un confrère et moi mettons sur pied le premier bureau de placement étudiants en collaboration avec le bureau d'assurance-chômage de l'époque.
- En 1971, j'obtiens un bacc. en génie forestier, option aménagement. Je suis embauché dès la fin de mes études par la compagnie Rexfor comme chargé de projets (100 ouvriers forestiers). Mon rôle consiste à superviser, à gérer et à administrer des opérations forestières.
- En 1972, je suis professeur au Cégep de Chicoutimi.
- En 1973, je crée ma propre compagnie dans le secteur commercial et opère un commerce pendant une dizaine d'années. Pendant cette période, j'ai également fait la gestion et l'administration d'immeubles à logements.
- De 1976 à 1997, j'ai enseigné au Cégep de Sainte-Foy à l'exception de l'année 1990-91 où j'ai été professeur à l'Université de Douala au Cameroun.
- En 1982, j'ai obtenu un certificat en enseignement collégial (C.E.C) à l'UniversitéLaval.
- En 1992, je suis coauteur d'un livre (Pédologie forestière) sur les sols forestiers du Québec.
Autres activités
- Création d'une entreprise en aménagement paysager. (1983)
- Membre du Club des inventeurs du Québec.
- Organisation d'activités sociales de mon département.
- Participation de façon active à la campagne électorale, au niveau fédéral, dans le Comté de Montmorency en 1984.
- Membre délégué au Congrès d'orientation du parti conservateur fédéral (1985).
- Vice-président de l'association de comté (Montmorency) pour le parti conservateur. (1984-85)
- Développement, pour les besoins d'une entreprise, d'une pompe entièrement automatisée.
- Consultant pour une firme en travaux sylvicoles.
- Formateur pour l'industrie.
- Responsable de travaux pratiques à la faculté de foresterie et de géomatique pendant la période estivale. (1978 à 1984)
- Participation au comité pour la conception et l'élaboration d'un nouveau programme en transformation des bois au niveau collégial.
- En charge du comité de l'harmonisation du programme de transformation (collégial- secondaire).
- Organisation des stages à l'étranger pour les étudiants en technologie forestière (1985 à 1989)
- Membre de l'organisation de U.M.B. (nouveau parti municipal de Beauport).
- Participation active aux réunions municipales de ma ville.
- Travail au Comité d'élection dans le comté de Montmorency pour le parti Québécois. (1994)
- Membre du comité exécutif de l'Association forestière région de Québec.
Depuis la fin des années 80, et de manière plus évidente au cours des trois ou quatre dernières années que l'on vient de traverser tous les gouvernements quels qu'ils soient se sont rendus à l'évidence que les déficits ne peuvent plus s'accumuler. De ce constat, plusieurs mesures ont été prises par ces mêmes gouvernements pour enrayer ces déficits qui minent la santé financière du pays en plus d'hypothéquer son développement pour les années à venir.
Dans cette perspective de compression budgétaire, je crois que tout candidat sérieux, aspirant au poste de Recteur d'une institution aussi prestigieuse que l'Université Laval devra s'engager de manière impérative dans la gestion rigoureuse des deniers publics. Comme le gros du financement provient présentement des subventions accordées par l'Etat et même si on étudie présentement un nouveau mode de financement, le message lancé par les dirigeants est clair à savoir qu'il n'y a plus de possibilité d'augmenter les ressources.
Le prochain administrateur, avec en plus un déficit accumulé de 27 millions pour le prochain exercice financier, devra prendre des mesures concrètes et efficaces de gestion et d'administration pour non seulement équilibrer le budget mais également prévoir éponger cette dette. Il est certain que pour ce faire certaines mesures à prendre devront être parfois draconniennes, mais il en va de la santé financière de l'institution et également par ricochet de la qualité de l'enseignement. En effet, les sommes d'argent engagées dans le remboursement de la dette et des intérêts viennent grever le renouvellement des équipements et diminuer la marge de manoeuvre de l'administration qui doit consacrer une partie de ses revenus à ce poste. Il faut bien comprendre que l'université n'est pas une municipalité avec tous les pouvoirs d'emprunts et de taxations qu'elle a à sa disposition, malgré tout certaines présentent des taux d'endettement tout à fait inacceptable.
Donc pour parvenir à cet équilibre financier, je propose dans un premier temps :
1- De resserrer les budgets alloués dans tous les postes budgétaires.
2- D'éliminer la duplication de certains cours.
3- De fusionner certains départements et même certaines facultés.
4- Maximiser la récupération des frais directs et indirects de la recherche.
5- Favoriser et inciter le départ à la retraite en introduisant une mesure que j'appelle la retraite inversée dans le style de l'hypothèque inversée et dont les modalités d'application seront à étudier.
6- Ramener le salaire du recteur au niveau de celui du premier Ministre moins un dollar.
7- Sensibiliser tout le personnel et les syndicats à cet effort collectif de rationalisation des dépenses.
8- Maintenir autant que faire se peut les frais de scolarité à leur niveau actuel.
9- Eliminer les postes devenus vacants.
10- Augmenter le partenariat avec le secteur privé en offrant des services de tous genres dont dispose l'université.
Du point de vue pédagogique l'université doit être d'abord et avant tout le lieu privilégié de la formation. A cet égard, le rôle du professeur est donc prioritairement de mettre l'emphase sur l'enseignement proprement dit tout en étant à l'écoute des besoins des étudiants. A la compétence des professeurs doit s'ajouter une compétence pédagogique pour arriver à un enseignement de qualité. Ainsi la recherche qui fait partie intégrante des activités normales de l'université ne doit toutefois pas venir faire obstacle et nuire à la qualité d'enseignement que les étudiants sont en droit de s'attendre.
D'autre part l'université doit s'engager à poursuivre la réforme des programmes pour faire en sorte que le passage du collégial au milieu universitaire soit mieux intégré et adapté aux nouvelles réalités. Pour ce faire elle devra continuer à multiplier et à développer les ententes en favorisant la formation de consortium impliquant tous les niveaux d'enseignement comme par exemple le collégial et le secondaire et dans certains cas le secteur privé. Cette structure ou démarche vise à obtenir un continuum dans la formation des futurs étudiants. Elle vise également à suivre le nouveau mouvement amorcé dans l'éducation qui tend à s'implanter graduellement dans plusieurs milieux semblables notamment aux Etats Unis, avec déjà cinq cents consortiums, et en Australie.
Nul doute que cette approche aura comme un effet positif dans la poursuite des études tout en améliorant la qualité de l'enseignement et répondra également aux exigences du marché du travail en étant plus collée sur l'entreprise privée.
En terminant, je conclus qu'en posant ma candidature au poste de rectorat, j'accepte de m'acquitter de mes engagements de manière responsable et honnête ainsi que dans un esprit d'ouverture.