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20 février 1997  |
Sommet technologique en mai
Un projet d'envergure à l'aube de l'an 2000
Le recteur de l'Université Laval et président du GATIQ, Michel Gervais et Pierre Lacroix, président de l'événement, ont annoncé que le Sommet technologique 1997 aura lieu le jeudi 29 mai à la Caserne Dalhousie, centre de production d'Ex Machina animé par le metteur en scène de réputation internationale Robert Lepage, qui mettra lui-même son imaginaire "high tech" à contribution en animant cette rencontre. Ce sommet, une initiative du GATIQ, le Groupe d'action pour l'avancement technologique et industriel de la région de Québec, est un événement majeur qui rassemblera les forces vives de tous les secteurs technologiques des régions de Québec et Chaudière-Appalaches.
"La technorégion de Québec et Chaudière-Appalaches dispose de tous les atouts pour participer pleinement au virage technologique et en retirer de fortes retombées économiques. Tout le travail de fond fait dans les deux régions depuis plus de dix ans nous met dans une position très avantageuse. Il faut maintenant accélérer les choses ", déclarait Michel Gervais en 1995. L'objectif du sommet du mois de mai est de définir et de promouvoir des projets structurants faisant appel à la technologie pour contribuer au progrès économique de la région. L'événement en est donc un de décisions et de prises d'engagements formels envers un certain nombre (5 à 10) de projets majeurs.
Les travaux en vue du Sommet technologique 1997 ont démarrré en octobre 1996. Jusqu'à maintenant, plus de 150 entreprises et organismes, dont 65 % proviennent du secteur privé, sont engagés dans l'élaboration de projets et la préparation de l'événement. Le scénario de la journée se déroulera en trois grands volets: le bilan technologique des dix dernières années, la présentation de projets favorisant le développement technologique et économique de la région et, en conclusion du Sommet, la vision d'avenir concrète de la technorégion.
Le Sommet devrait donner une nouvelle impulsion aux démarches régionales d'animation en vue de la création d'emploi et de la stimulation de la croissance économique par le biais des technologies et de leurs applications. De nouvelles activités et de nouvelles stratégies pourront prendre la forme de liens nouveaux entre les milieux de recherche et les entreprises, de sociétés mixtes, de consortiums ou de réseaux d'entreprises, de projets pilotes, de projets de recherche ou de nouvelles activités de mise en valeur des technologies.
Le Sommet devrait aussi marquer un virage important dans la concertation régionale sous la forme de passage du leadership régional du secteur institutionnel au secteur de l'entreprise privée et de la mobilisation d'une nouvelle garde constituée d'entrepreneurs ayant connu des succès significatifs au cours de la dernière décennie.
Rappelons que l'Université Laval a fortement contribué à la création du GATIQ en 1983 et que les réalisations de cet organisme ont accéléré l'essor technologique des régions de Québec et Chaudière-Appalaches. À titre d'exemple, mentionnons la contribution à la mise sur pied de l'Institut national d'optique, du Parc technologique du Québec métropolitain, du CEFRIO et de l'Institut des biomatériaux, de même que l'appui indéfectible donné par le GATIQ à la mise en place du Centre québécois de valorisation des biomasses et des biotechnologies, des centres spécialisés de robotique, de technologie minérale et de foresterie, de l'Antenne technologique Chaudière-Appalaches, de l'Institut des technologies du magnésium, des centres de recherche en milieu hospitalier.