 |
20 février 1997  |
La récupération monte aux étages
Le programme de récupération multimatières vient de franchir une autre étape sur le campus avec l'installation, au pavillon Charles-De Koninck, des premiers bacs de récupération situés à proximité des salles de classe et des bureaux. Jusqu'à présent, les quelque 80 îlots de récupération existant sur le campus se trouvaient dans les aires alimentaires des pavillons.
Les premiers îlots ont fait leur apparition sur les étages en début février et la Société V.I.A. prévoit en installer une cinquantaine au total. "Nous utilisons les poubelles qui se trouvent dans les salles de classe pour en faire des îlots de récupération, explique Pierre Boudreau, du Service des immeubles (autrefois Terrains et bâtiments). On les installe à proximité des salles de classe et dans les corridors des aires à bureaux de sorte qu'il n'y a que quelques pas à franchir pour rapporter les déchets, en faire le tri et poser un bon geste pour l'environnement." La Société V.I.A assume la responsabilité des travaux, sous la supervision du Service des immeubles. Une fois les travaux complétés au pavillon De Koninck, le programme sera étendu aux pavillons Bonenfant, Félix-Antoine-Savard et des Sciences de l'éducation.
Le groupe Univert Laval a préparé le matériel de sensibilisation destiné à informer les membres de la communauté universitaire de cette nouvelle étape du programme. Tout comme dans les aires de cafétéria, les îlots de récupération regroupent un baril pour le papier et trois bacs servant respectivement aux déchets, aux objets de polystyrène et aux objets de plastique, d'aluminium, de verre ou de carton ciré. Le procédé de tri est expliqué en détails dans le site W3 du Service des immeubles à l'adresse suivante: http://www.stb.ulaval.ca/recyclage/recyclag.htm.
Les coûts de cette phase du programme de récupération multimatières sont assumés, en partie, par la compensation (25 $ la tonne de matières récupérées) que la Ville de Sainte-Foy verse à l'Université pour la réduction du volume de déchets qui prend le chemin de l'incinérateur. La Société V.I.A. assume l'autre partie des coûts.
JEAN HAMANN