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13 février 1997 ![]() |
Malgré un marché de l'emploi morose, les diplômés de 1994, 1995 et 1996 de la maîtrise en économique de l'Université Laval ne chôment pas. Une relance des 62 diplômés de ces trois années révèle que 35 de ces jeunes économistes occupent un emploi et 18 poursuivent des études de doctorat au Québec, dans le reste du Canada, aux États-Unis ou en France. Une candidate a choisi d'étudier en éducation; trois étudiants étrangers sont retournés dans leur pays et une personne est à la recherche d'emploi. L'information n'est pas disponible pour quatre personnes.
Jean-Thomas Bernard, directeur du Département d'économique, qualifie cette performance d'excellente et plutôt encourageante, compte tenu de la récession économique. "Le marché des économistes a évolué au cours des vingt dernières années. Aujourd'hui, pour travailler comme économiste professionnel, il faut en général avoir complété des études de maîtrise ou de doctorat. Il existe des emplois ouverts aux personnes qui obtiennent un baccalauréat en économique, mais rarement ces emplois sont destinés à des économistes professionnels comme tels", précise-t-il.
À l'Université Laval, environ vingt étudiants complètent annuellement leurs études de maîtrise en économique et trois, le doctorat. "Compte tenu de leur importance, ce sont les nouveaux étudiants de maîtrise en économique qui nous permettent d'apprécier l'évolution du marché des économistes professionnels. La récession a certes laissé des traces car la concurrence y est plus vive qu'auparavant. Cependant, notre relance démontre qu'il y a toujours de la place pour les candidats qui ont acquis une bonne formation technique tout en améliorant leur capacité d'expression orale et écrite", souligne Jean-Thomas Bernard.
Les diplômés en économique de l'Université Laval occupent des emplois particulièrement dans la fonction publique fédérale (Ministère des finances, Statistique Canada, Conseil Privé, SCHL), dans la fonction publique provinciale (ministères des Finances et de l'Agriculture) et dans une gamme d'organismes parapublics et privés (Hydro-Québec, SOQUIP, Confédération des Caisses Desjardins, Banque de Montréal, Conference Board du Canada, AMBSQ, l'Industrielle, centres de recherche dans les universités, Bureaux de consultation, etc.). Le salaire annuel de départ pour les jeunes économistes sur le marché du travail est d'environ 35 000 $.