6 février 1997 |
Le nouveau journal créé par les étudiants
de sciences sociales
entend privilégier la réflexion et le choc des idées
D'ici quelques jours, la cité universitaire sera secouée par l'arrivée d'un nouveau journal sur son territoire. Né d'un projet mis en branle en août dernier, L'Épicentre souhaite se pencher sur les grands débats sociaux. "Nous trouvons qu'il y a beaucoup d'information diffusée sur le campus, mais peu de place accordée à la réflexion, explique Jonathan Paquin, le directeur du journal. Les gens consomment de l'information en grande quantité, mais ils ne prennent pas nécessairement le temps de la digérer et de dire ce qu'ils pensent. Comme nous ne voulons pas empiéter sur le territoire des autres médias du campus, nous avons créé notre propre journal, dans l'idée que notre projet correspondait aux besoins actuels de la clientèle universitaire."
Distribué sur tout le campus et tiré à 1 500 exemplaires, L'Épicentre souhaite rejoindre le plus de gens possible afin d'avoir une multitude de points de vue et un contenu varié. "Toutes les personnes peuvent collaborer au journal, quelle que soit la faculté dont elles font partie, précise Jonathan Paquin. Essentiellement, les auteurs doivent être des étudiants de l'Université Laval et les textes soumis doivent se rapporter aux humains et à la société dans laquelle ils oeuvrent."
À part les fonctions de rédacteur en chef et de directeur, assumées respectivement par Hugo Hardy (sociologie) et Jonathan Paquin (sciences politiques), personne n'est attitré à une tâche particulière. Le rôle d'éditorialiste sera "rotatif" afin de permettre à tous ceux qui le désirent d'exprimer leur opinion. Aucune décision n'a encore été prise en ce qui concerne la fréquence de parution du journal. Chose certaine, il paraîtra à deux reprises au cours du présent trimestre. Si tout fonctionne comme prévu, les membres de L'Épicentre ajusteront la périodicité en conséquence.
Bien qu'il soit presque entièrement financé par les associations étudiantes du campus, comme celle de la Faculté des sciences sociales et de la Faculté de philosophie, le journal continue activement de chercher des sources de financement.