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6 février 1997 ![]() |
Trois membres de l'Université Laval siégeront à la Commission des universités sur les programmes (CUP) dont la création a été annoncée la semaine dernière par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ}. Il s'agit de Léonce Beaupré, chargé de projets au vice-rectorat exécutif, qui assumera la présidence de la commission, du doyen de la Faculté de foresterie et de géomatique, Claude Godbout, qui y siégera en qualité de d'"administrateur académique" et de Diane Brousseau, agente de secrétariat au Centre de services du pavillon Maurice-Pollack, qui représentera le personnel de soutien.
Au total, dix-sept personnes feront partie de cette commission dont le mandat - de trois ans - est d'examiner la pertinence et la complémentarité des programmes d'études universitaires au Québec. Il s'agit d'un engagement pris par les universités aux assises nationales des États généraux sur l'éducation, engagement que devait par la suite retenir la ministre de l'Éducation, Pauline Marois, dans les orientations qu'elle a mises de l'avant dans la foulée du rapport final de la Commission des États généraux sur l'éducation.
Ce mandat de la CUP précise entre autres que la commission informera régulièrement les établissements sur l'état de ses travaux et fera, deux fois l'an, un rapport public sur ses activités et sur les résultats obtenus, le premier rapport étant attendu à la fin de mai 1997. La CUP établira également les liens nécessaires avec le Groupe de travail sur le financement des universités en vue d'assurer, dans la mesure du possible, l'harmonisation et la convergence des travaux. Parmi les multiples objectifs poursuivis par la commission, le président de la CREPUQ et recteur de l'Université de Shrbrooke, Pierre Reid, a cité notamment: "assurer le maintien d'un système universitaire offrant des garanties de qualité, de diversité, d'efficacité, d'accessibilité et d'équité, notamment régionale; assurer le maintien d'un patrimoine académique de base pour les établissements à vocation générale; soutenir les efforts des établissements visant à rationaliser l'offre de programmes universitaires et engager de nouvelles initiatives; voir à ce que ces opérations répondent à des exigences académiques et scientifiques et non pas seulement à des considérations budgétaires".
"Ce nouvel instrument de travail que se donnent les universités viendra appuyer et compléter les initiatives qui sont déjà prises par les établissements eux-mêmes, tout ceci de façon à s'assurer que le Québec puisse continuer de disposer d'un système universitaire dont il a plus que jamais besoin pour assurer son développement au sein de la nouvelle économie et pour répondre aux besoins sociaux et culturels de la société québécoise", a précisé Pierre Reid.