30 janvier 1997 |
L'Université Laval fait désormais partie d'un important consortium international de six universités chargées de mettre en commun leur expertise en environnement minier. Le consortium est composé de deux universités canadiennes, deux américaines et deux mexicaines. Il s'inscrit dans le cadre des projets PNAMHE (Program for North American Mobility in Higher Education) et dispose d'une enveloppe budgétaire totale de près de 500 000 $ pour les trois prochaines années. Ce partenariat consolide davantage la formation en génie des mines dispensée à l'Université Laval.
Le Département de mines et métallurgie est à la base de ce programme auquel participe aussi celui de génie géologique. Les membres du consortium sont des institutions où les activités de recherche dans le domaine de l'environnement minier sont reconnues. Les autres universités membres sont: l'Université de Waterloo, Michigan, Technological University, New Mexico Technological University, Universidad de Sonora et Universidad Autonoma de Chihuahua.
Les activités du consortium permettront à plusieurs étudiants de bénéficier de sessions d'études et/ou de stages de formation pratique dans les autres universités ou industries affiliées. Des professeurs pourront aussi établir des liens de collaboration avec leurs vis-à-vis tout au long du programme pour établir des projets de recherche conjoints.
Le Canada figure parmi les cinq plus grands producteurs au monde pour plus de 16 métaux ou minéraux et cette industrie emploie directement au-delà de 90 000 personnes. L'environnement minier est donc une préoccupation majeure alors qu'il s'entasse plus de 2 617 millions de tonnes métriques de stériles et de résidus de concentrateur provenant de mines métalliques qui sont potentiellement des sites de drainage rocheux acide. Les recherches dans ce secteur portent sur l'entreposage des déchets miniers maintenus non-réactifs, sur la réduction des quantités produites et sur l'utilisation de ces déchets. Les chercheurs de l'Université Laval et en particulier ceux de génie des mines et de la métallurgie sont très actifs dans ces champs de recherche.