30 janvier 1997 |
JEUNES BLOQUISTES PRÉSENTS SUR LE CAMPUS
De jeunes souverainistes de l'Université ont formé une association
visant à assurer une présence accrue du Bloc québécois
dans la cité universitaire. La volonté de promouvoir la souveraineté
du Québec, la course à la direction du Bloc et l'imminence
d'une élection fédérale ont encouragé la formation
de l'assocation. Celle-ci diffusera, comme l'indique un communiqué,
«des idées d'ouverture et de souveraineté sur le campus
et collaborera avec les autres partis et groupes partageant son option fondamentale».
Conférences, rencontres thématiques, kiosques sont quelques-unes
des actions que l'Association du Bloc québécois de l'Université
Laval entend mettre de l'avant pour informer la population étudiante
des «conséquences du fédéralisme canadien».
On peut rejoindre l'association au 683-5878.
CLÉ DU DOUBLE LANGAGE
Le Parti québécois de l'Université Laval dénonce,
dans un communiqué émis le 24 janvier, le double langage du
Comité libéral étudiant (CLÉ) de l'Université.
Celui-ci réclame à grands cris, d'un côté, le
maintien du gel des frais de scolarité et, de l'autre, accepte sans
broncher l'intention du Parti libéral de lever ce gel, le président,
David Rhéault, figurant même au nombre des rédacteurs
du document proposant le dégel, révèle le PQ-Laval.
«Le Parti québécois de l'Université Laval réclame
donc du CLÉ un peu de cohérence et de rigueur intellectuelle
et souhaite ardemment que les jeunes militants libéraux se resaississent
et défendent - avec ou malgré leurs dirigeants - les dossiers
chers aux étudiants, un des tout premiers étant le gel des
droits de scolarité, lors du congrès libéral de mars
prochain», déclare Louis-Martin O'Neill, président du
PQ-Laval.
LAVAL DANS TROIS PROJETS DE MOBILITÉ
L'Université Laval est présente dans 3 des 13 nouveaux
projets de mobilité institués dans le cadre du Programme Canada-Communauté
européenne de coopération en matière d'éducation
supérieure et de formation, fait savoir Jacques Parent, directeur
du Bureau de la coopération internationale de l'Université.
Lancé l'an dernier, ce programme favorise la coopération et
les échanges entre les établissements d'enseignement supérieur
du Canada et de l'Europe. L'aide fédérale consentie pour les
projets totalise environ deux millions de dollars sur trois ans. Les Européens
ont pris un engagement financier analogue en contrepartie. Avec d'autres
partenaires, l'Université Laval fait ainsi partie de Foodatlantic,
le Réseau universitaire canado-européen pour la promotion
de la dimension internationale des programmes de formation en alimentation,
du Programme d'études interactif en biologie de la reproduction et
du Consortium euro-canadien pour les études en communication et les
études interculturelles. Quelque 500 étudiants canadiens des
trois cycles universitaires, prévoit-on, auront la chance de faire
une partie de leurs études en Europe en recevant tous les crédits
prévus de leur université d'attache.