23 janvier 1997 |
Depuis le 20 décembre, les membres de la communauté universitaire qui utilisent les lignes PPP pour accéder à Internet à partir de leur domicile bénéficient, pour certains services, de plus de temps de navigation. En effet, le Service de l'informatique et des télécommunications (SIT) a adopté trois mesures touchant les lignes 656-3535 (accès aux serveurs de l'Université).
"Les statistiques d'utilisation ont révélé que nous avions un peu de jeu sur ces lignes, dit Roy Farhat du SIT. Notre approche de gestion est d'accorder le plus de temps possible aux usagers sans créer de congestion des lignes." La première mesure permet donc aux usagers qui ont atteint leur quota mensuel de huit heures de profiter de quatre heures supplémentaires sur les lignes 656-3535. Rappelons que ces lignes donnent accès à Alérion, aux serveurs de courrier électronique, aux babillards électroniques, à Ariane, aux banques de données de la Bibliothèque, etc.
De plus, le SIT instaure deux mesures touchant les navigateurs de nuit utilisant le 656-3535. Entre minuit et 6 heures du matin, le temps d'utilisation n'est plus débité du quota mensuel et la durée maximale des sessions de travail est portée à deux heures. Signalons que l'automne dernier, la durée des sessions de travail était passée de 30 à 60 minutes sur ces lignes. Au cours des prochaines semaines, le SIT analysera comment ces changements affectent le taux d'engorgement des lignes et ajustera le tir en conséquence.
Pour les lignes donnant accès à tous les services d'Internet (656-5777), le SIT n'envisage aucun changement. "La demande est presque parfaitement adaptée à l'offre, explique Roy Farhat. En général, 30 ou 31 des 32 lignes sont occupées et le facteur de blocage est de 0,7%, ce qui signifie que moins d'un appel sur cent obtient un signal occupé."
L'Université offre gratuitement 43 lignes pour l'accès aux serveurs de l'Université et 32 lignes pour accéder à l'ensemble des ressources d'Internet. Il existe, de plus, 36 lignes en mode texte (656-3492, 656-7770) qui ne sont soumises à aucun quota. Depuis l'entrée en vigueur, en septembre dernier, des quotas mensuels de huit heures, des sessions de travail limitées à 30 minutes et du mécanisme d'authentification des usagers, le taux de blocage des lignes PPP se situe à moins de 1%. L'année dernière, les lignes PPP étaient saturées 20 heures sur 24.