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5 décembre 1996 ![]() |
* Nouveau programme en gestion des ressources humaines
* Normes plus précises en matière d'évaluation des apprentissages
Selon la recommandation présentée par le Comité exécutif et à l'issue d'une procédure entreprise dès 1992, "ravivée" dans le rapport du second comité sur la restructuration facultaire, le Conseil universitaire, lors de sa séance du 3 décembre, a reçu le dossier préparé par l'École de pharmacie en vue de la modification de son statut actuel et a donné un avis favorable au Conseil d'administration afin de faire en sorte que cette école soit désormais reconnue comme la Faculté de pharmacie.
Cette mesure trouve son intérêt et sa justification tant par l'évolution interne de l'École, en matière d'enseignement et de recherche, que par les développements rapides des pratiques pharmaceutiques. Quatre critères de base ont prévalu dans l'élaboration de ce dossier et sont résumés dans une lettre adressée le 13 novembre dernier à la vice-rectrice aux études, Louise Milot, par le président du comité d'examen de la demande de création d'une Faculté de pharmacie, Marc J. Trudel: satisfaire aux conditions requises pour la constitution des unités d'enseignement et de recherche; démontrer que le développement actuel et prévisible aux plans scientifique et professionnel justifie le changement de statut; faire valoir les avantages spécifiques liés au changement proposé aux plans administratif, scientifique et pédagogique et en regard du rayonnement interne et externe; comparer le niveau de l'École avec celui des unités correspondantes, ayant statut de faculté, dans les autres universités canadiennes. Dans tous les cas les résultats des diverses études menées militent en faveur de la modification de statut suggérée.
Gestion des ressources humaines
S'adressant à une clientèle diversifiée, déjà
engagée dans la gestion du personnel dans les entreprises de toute
taille et qui souhaite recevoir une formation de courte durée en
la matière, le certificat en gestion des ressources humaines, approuvé
par le Conseil, sera mis en place dès le trimestre d'hiver 1997.
Il s'agit là d'un programme, ne faisant double emploi avec aucun
autre programme, qui sera rattaché à la Faculté des
sciences sociales et entrant dans le cadre de la formation continue.
Deux éléments, entre autres, caractérisent ce programme (composé de 30 crédits de cours dont 3 de cours obligatoires et 27 de cours à option), sa souplesse qui lui permet de répondre adéquatement aux besoins de ses futurs étudiants, ainsi que son approche résolument pratique.
Évaluation des apprentissages
Même s'il s'agit d'un énoncé de principes et de valeurs
et non pas d'un règlement qui requiert une application uniforme et
standardisée, la Politique d'évaluation des apprentissages,
adoptée par le Conseil, est essentiellement destinée à
encadrer le système de notation. Après de multiples consultations
auprès des diverses facultés et écoles, des associations
étudiantes et de la prise en compte d'un rapport de la Commission
des études ainsi que d'un avis de la Commission des affaires étudiantes,
le comité chargé d'élaborer cette politique, présidé
par le directeur général des programmes de premier cycle,
Gilles Kirouac (par ailleurs responsable de la mise en place du nouveau
système de notation au 1er cycle) a soumis ce document à l'appréciation
du Conseil.
Faisant ressortir le fait que cette politique devait être comprise comme une balise, une référence, la vice-rectrice aux études, Louise Milot, a également noté que : "deux aspects de la politique proposée sont susceptibles d'avoir des répercussions particulièrement significatives sur les pratiques actuelles d'évaluation. En premier lieu, le document préconise une utilisation systématique de l'évaluation formative dans le déroulement du processus évaluatif. En second lieu, le projet de politique prend une position claire en faveur d'une évaluation "critériée" des apprentissages." Les moyens appropriés vont être pris pour assurer la diffusion, la promotion et l'application de cette politique.
L'ADUL en France
Dans les "Communications du président", le recteur, Michel
Gervais a fait part de ce qu'il a qualifié d'heureuse et d'importante
initiative, en faisant référence à la récente
création d'une nouvelle section de l'Association des diplômés
de l'Université. En effet, la semaine dernière, plus de 250
personnes, réunies chez l'ambassadeur du Canada à Paris, Jacques
Roy, inauguraient la "naissance" de la région : France,
de l'Association. En rappelant que près de 400 étudiants français
(en plus de ceux faisant l'objet d'échanges entre les deux pays)
étaient inscrits à l'Université Laval, le recteur considère
cet événement comme fort intéressant, puisqu'il est
essentiellement le fait de personnes motivées et fort attachées
à l'Université et à son rayonnement.
Évaluations de programmes
Trois évaluations, concernant toutes des programmes de deuxième
et de troisième cycles, ont été reçue par le
Conseil. En sciences de l'administration, d'abord, pour le diplôme
de 2e cycle en administration, le MBA (plan A et plan B), la maîtrise
et le doctorat en sciences de l'administration. En lettres, ensuite, pour
les programmes de maîtrise et doctorat en littérature française,
ainsi que ceux en littérature québécoise et de maîtrise
en études françaises (non-francophones).
Dans le plan d'action qu'il propose, le recteur de cette faculté, Jacques Desautels, préconise un virage important dans le contenu de certains programmes. Il entend "rehausser la littérature française, ne pas la laisser dériver" et préconise des actions touchant à l'encadrement. Des ajustements sont envisagés, notamment, pour les programmes de cinéma et de création littéraire, ainsi qu'une concertation et une coordination plus poussées avec les autres universités. Il entend, également, examiner la possibilité d'élaborer un programme de baccalauréat en arts d'expression.
Enfin, pour le programme de maîtrise et de doctorat en sciences et technologie des aliments, le doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation, André Gosselin, a notamment signalé que ce programme est non seulement le plus important du genre au Canada, mais encore "plus important que tous les programmes réunis, en ce domaine, des autres universités canadiennes". Fort d'une tradition ancienne de recherche, ce programme, a dit le doyen, reçoit l'appui de l'industrie agro alimentaire et est reconnu par le centre de recherche Stella. Les priorités retenues, à la suite de cette évalusation : la gestion même du programme, la mise en place d'un comité d'encadrement des étudiants aux 2e et 3e cycles, un programme de promotion pour attirer d'autres étudiants.