17 octobre 1996 |
L'année 1995-1996 aura été celle des
changements majeurs au Service de placement de l'Université Laval.
Ce service essentiel de l'Université a d'abord changé de décor,
quittant l'édifice de la bibliothèque, le Jean-Charles-Bonenfant,
pour s'installer au 2447 du pavillon Alphonse-Desjardins. Mais il a surtout
pris tout un virage: celui de l'informatisation de son fonctionnement qui
a abouti, quelques mois plus tard, grâce à l'appui financier
des facultés, à l'entrée en service d'un site sur l'inforoute
Internet. L'ère de l'information et de la gestion des dossiers à
distance voyait ainsi le jour, et ce pour le plus grand bien de la clientèle
étudiante et diplômée, ainsi que pour celle des milliers
d'employeurs potentiels ou déjà enregistrés au fichier.
Une préoccupation: la formation
La formation à la recherche d'emploi est demeurée l'une
des préoccupations constantes du Service de placement, peut-on constater,
d'autre part, à la lecture du Rapport annuel 1995-1996
de sa directrice, Micheline Grenier. Le nombre de séances de formation
de groupe est passé, du reste, de 226 à 330, attirant 4 620
participants et participantes.
Ce genre de session donne d'ailleurs un sérieux coup de pouce, se
plaît à répéter la directrice. Celle-ci note
en effet, chez ceux et celles qui ont participé aux séances,
un pourcentage d'«intégration en emploi» (ou de placement)
variant de 40 et 45 % après deux mois, et de plus de 60 % après
trois mois.
Aide précieuse aux diplômés
Par ailleurs, le volet «aide à l'emploi» pour les diplômés
et diplômées de plus de deux ans a continué de connaître
un très bon succès. Du 1er juin 1995 au 31 mai 1996, 558 personnes
se sont inscrites au fichier de candidatures; 427 d'entre elles ont participé
à 29 séances intensives (d'une durée de deux jours)
de formation à la recherche d'emploi. Fait à signaler, près
d'un diplômé ou d'une diplômée sur deux ayant
eu recours à ce service, depuis sa mise sur pied le 1er avril 1993,
a réussi à se trouver un gagne-pain. Le volet «aide à
l'emploi» a pu devenir réalité, rappelons-le, grâce
au support financier de l'Association des diplômés de l'Université
Laval.
En somme, une année 1995-1996 qui aura été «tumultueuse»
en ce qui a trait aux chambardements importants survenus au sein du Service
de placement, mais tout de même fructueuse sur le plan des activités
de placement. Les statistiques à ce sujet sont révélatrices:
4 550 postes ont été «signalés» ou affichés,
et 22 750 candidats et candidates ont été sélectionnés
pour présentation à des entreprises. Ajoutons, finalement,
que le service a reçu près de 29 000 visites et plus de 28
000 demandes d'information par téléphone durant cette période.
Gabriel Côté