Accords cadres institutionnels - Les échanges internationaux ont doublé en deux ans
Accords cadres institutionnels
Les échanges internationaux ont doublé en deux
ans
Le nombre d'échanges internationaux d'étudiants qui se sont
réalisés à l'intérieur d'accords cadres institutionnels
a augmenté de façon significative «dans les deux sens»,
à l'Université Laval, depuis 1994.
Selon Jacques Parent, directeur du Bureau de la coopération internationale,
ces ententes ­p; on en compte près de 300 dont 200 fonctionnent
actuellement ­p; ont donné lieu , au cours de la période
s'étendant de 1994 à 1996, à la venue de 436 étudiants
et étudiantes étrangers à l'Université Laval
et à l'envoi de 309 de nos étudiants dans les établissements
partenaires. De 1992 à 1994, le va-et-vient s'était déroulé
dans un contexte de parité: l'Université avait accueilli un
contingent de 220 étudiants et étudiantes, et elle en avait
envoyé autant outre-frontières.
L'Université Laval a par ailleurs pu «expédier»,
entre 1994 et 1996, 130 de ses étudiants tout en en acceptant 268
de l'extérieur, grâce à des accords avec la Conférence
des recteurs et des principaux des universités du Québec (CRÉPUQ)
concernant l'Europe, l'Australie, les États-Unis et le Mexique. Ces
échanges se sont effectués sous la supervision de la Direction
générale des programmes de premier cycle de l'Université.
Le début d'un temps nouveau
«La tendance va dans le bons sens, mais ce n'est pas encore très
fort», commente Jacques Parent. Le directeur du BCI cite à l'appui
le cas de l'Europe, où certaines universités sont sur le point
d'atteindre le taux de mobilité de 10 % fixé par le programme
Erasmus, par la voie de protocles d'échanges avec d'autres pays du
vieux continent. Ce taux n'atteint même pas 1 % à l'Université
Laval et dans la plupart des établissements universitaires du Québec.
La situation pourrait toutefois évoluer «dans le bon sens»
à Laval, comme le souhaite Jacques Parent. La présidente de
la Commission des études, Silvia Faitelson-Weiser, a déposé
mardi, à la séance du Conseil universitaire, un projet de
Politique sur l'internationalisation de la formation (voir texte en page
couverture) qui aura sans doute des répercussions perceptibles sur
le volume de ces «voyages pédagogiques» qui seront appelés,
de plus en plus, semble-t-il, à former une jeunesse québécoise
ouverte sur le monde.
Gabriel Côté