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26 septembre 1996 ![]() |
Le programme de récupération multimatières fonctionne bien sur le campus, mais il a un os avec le tri
La communauté universitaire répond bien au programme de récupération multimatières, implanté dans les casse-croûte du campus il y a bientôt un an, mais plusieurs éprouvent encore des problèmes avec le tri. «La participation est bonne, l'effort est là, il ne reste qu'à améliorer la qualité du tri, estime Pierre Boudreau, du Service des terrains et bâtiments (STB). Le taux d'erreur dans le tri se situe à environ 15 % mais la campagne de sensibilisation que nous menons cet automne devrait améliorer la situation.»
Guylaine Bernard, du STB,a entrepris à la mi-septembre une tournée des casse-croûte du campus, où se trouvent les 80 îlots servant à la récupération multimatières, afin de sensibiliser les nouveaux arrivants à l'existence de ce programme et aussi pour rappeler à tous les principales règles du tri. Les matières qui causent le plus de problèmes sont les papiers alimentaires, les plastiques et les polystyrènes, résume-t-elle. Tous les papiers et cartons alimentaires (serviettes de table, contenants, etc.), salis ou non, doivent être déposés dans les déchets et non dans le bac à papier. Quant aux plastiques, il faut se référer au code qui apparaît dans un triangle sur l'article à récupérer. Les plastiques qui portent le code numéro 6, soit à peu près toute la «vaisselle» utilisée dans les casse-croûte du campus, et les articles de styromousse vont dans le bac du polystyrène qu'on reconnaît facilement grâce au symbole rouge. Les plastiques qui portent le code 1,2,4 ou 5 doivent être déposés dans le bac marqué d'un symbole jaune.
Si les plastiques n'ont pas de code ou si on doute du bac dans lequel il faut déposer un article quelconque, mieux vaut alors utiliser le bac à déchets, propose Guylaine Bernard, sinon on risque de gâcher les efforts de tous ceux qui ont bien fait le tri jusque-là. Précisons enfin qu'il n'est pas nécessaire de laver les articles à récupérer mais qu'il faut tout de même les débarrasser des résidus alimentaires. Le procédé de tri est expliqué en détails dans l'illustration ci-contre de même que dans le site W3 du STB à l'adresse suivante: http://www.stb.ulaval.ca/recyclage/recyclag.htm.
Le programme de récupération multimatières devrait éventuellement sortir des casse-croûte pour s'étendre sur les étages de tous les pavillons du campus. Cependant, la baisse importante du prix des matières récupérées retarde le démarrage de cette deuxième phase. «En un an, la valeur d'une tonne de papier blanc récupéré est passée de 650 $ à 200 $, signale Pierre Boudreau. Cette baisse a durement frappé notre récupérateur, la Société V.I.A., qui devait financer l'installation des îlots sur les étages. Le Vice-rectorat aux services, le Service des terrains et bâtiments et V.I.A sont présentement en discussion pour trouver le financement nécessaire à la poursuite du programme.»