26 septembre 1996 |
Le Bureau de la Conférence des Ministres francophones de l'enseignement supérieur et de la recherche (CONFEMER) a réuni à Québec, les 19 et 20 septembre, les ministres de treize pays pour faire le bilan sur le suivi de Cotonou et la mise en oeuvre des différents programmes de l'Agence francophone pour l'enseignement supérieur et la recherche (AUPELF-UREF), opérateur des Sommets des Chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, et responsable du Secrétariat de la CONFEMER.
Le Président de la CONFEMER, Monsieur Léonard Padonou Jidjoho, Ministre de l'Éducation nationale du Bénin, Monsieur Saliou Touré, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Côte-d'Ivoire, Messieurs Pham Minh Hac et Chu Hao, respectivement Premier Vice-Ministre de l'Éducation et Vice-Ministre de la Science, de la Technologie et de l'Environnement du Vietnam, Monsieur Michel Gervais, Président de l'AUPELF-UREF et Recteur de l'Université Laval ainsi que Monsieur Michel Guillou, Directeur général et Recteur de l'AUPELF-UREF, ont rencontré les membres des médias pour faire le point sur cette rencontre de deux jours.
Tout en notant la qualité de travaux de l'AUPELF-UREF, les ministres ont réaffirmé l'AUPELF-UREF dans son rôle d'opérateur des Sommets. La création du Fonds francophone de la formation, du Fonds francophone de l'information et du Fonds régional pour l'enseignement supérieur et la recherche ont été favorablement accueillis par l'ensemble des ministres. Il ont par ailleurs rappelé que le Fonds francophone de la recherche, créé par le Sommet d'Abidjan en 1993, a connu un très grand succès dans l'espace scientifique francophone, en développant une méthodologie qui lui est spécifique. Les ministres ont appuyé ces différents fonds qui permettent à leur pays de contribuer financièrement au développement de leurs programmes propres d'enseignement supérieur et de recherche universitaire.
Les ministres ont de plus exprimé le souhait que le programme des classes bilingues soit étendu à d'autres pays de la Francophonie d'appel, que l'implantation des Centres SYFED-REFER, déjà expérimentée dans vingt-quatre régions de la Francophonie où ils représentent de véritables infoports de l'espace scientifique francophone sur l'Internet, soit proposée à tous les pays francophones avec une tarification forfaitaire susceptible d'en faciliter l'accessibilité. A cet effet, les ministres souhaitent que leur Conférence soit associée à celle des ministres francophones chargés des autoroutes de l'information qui aura lieu en mai 1997 au Canada. L'AUPELF-UREF sera appelée à assurer cette association de l'enseignement supérieur et de la recherche aux développements de l'autoroute en français. Un des derniers points abordés fut la préparation de la IIIème Session de la CONFEMER en octobre 1997 à Hanoï. Comme pour les Assises de l'enseignement du et en français, ses recommandations pourront alors être soumises à l'examen des Chefs d'État et de Gouvernement qui y tiendront également leur VIIème Sommet, en fin d'automne.
Fondée à Abidjan en 1993 en réponse à des besoins exprimés par la Francophonie scientifique, la CONFEMER en est, au plus haut niveau, la structure de concertation. Elle précise les grandes orientations que celle-ci doit suivre et elle éclaire les choix de programmes que l'AUPELF-UREF propose aux Sommets.
Source : Lucie Parent
Chef de projet recherche, communication et publications
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