12 septembre 1996 |
Ateliers sur les compétences dans le métier d'étudiant et d'étudiante
Maintenant que la glace est brisée, que l'horaire est bien «casé», que l'habituelle vie d'étudiant ou d'étudiante a repris son cours... et ses cours, le Service d'orientation et de counseling de l'Université Laval arrive à point nommé comme il le fait au début de chaque trimestre pour prodiguer ses judicieux conseils sur la façon d'obtenir de bonnes performances scolaires.
Deuxième d'une série de six «Ateliers sur les compétences dans le métier d'étudiant et d'étudiante», qui fera suite à celui sur la gestion du temps offert la semaine prochaine l'atelier sur la concentration, l'écoute et la prise de notes en classe vous proposera, du 23 au 26 septembre, des stratégies pour améliorer nettement vos conditions et vos habiletés d'étude.
Contrôle et concentration
La concentration constitue, au point de départ, une des bases fondamentales sur laquelle s'appuie une bonne attitude, non seulement en classe, mais également durant les périodes d'étude ou de travaux, à l'Université ou chez soi.
«La concentration n'est pas un état passif, mais plutôt une discipline de l'esprit, l'orientation de l'ensemble des activités mentales vers un seul objet», peut-on lire dans une brochure publiée sur le sujet par le Service d'orientation et de counseling de l'Université Laval.
Si l'on veut améliorer sa concentration, il importe, dans un premier temps, de bien contrôler les facteurs externes et internes, y apprend-on. On acquiert une excellente qualité de concentration en travaillant d'abord dans un endroit adéquat (c'est-à-dire paisible, retiré si possible, bien éclairé, où vous ne serez pas constamment dérangé). Il faut ensuite adopter une position qui incite à l'action (position assise et légèrement inclinée), maintenir sa table de travail dégagée, garder sous la main les objets utiles à son travail et réserver sa table de travail uniquement pour l'étude. Voilà pour les facteurs dits externes.
Quant aux facteurs internes, le Service d'orientation et de counseling conseille de s'y attaquer en préparant adéquatement son esprit au travail intellectuel. «Idéalement, vous devriez éviter les activités excitantes (sports violents, roman captivant, etc.) juste avant de vous mettre au travail. Accordez-vous plutôt quelques minutes de calme et de relaxation pour vous permettre de retrancher votre période d'étude du reste de vos activités quotidiennes», suggère-t-il en premier lieu.
Une suggestion assortie d'une série de petits gestes de renforcement: prendre des pauses régulièrement; utiliser un crayon ou un marqueur («l'action mène à la concentration»); se parler intérieurement; découper son travail en étapes; choisir de façon précise les tâches à accomplir (lire tel chapitre, faire tel exercice); respecter la période de réchauffement («l'immersion graduelle facilite grandement la concentration»); se donner des objectifs limités de travail intensif; se féliciter pour le travail effectué; dire non aux idées parasites et au rêve éveillé sont les éléments clés d'un bon contrôle de l'esprit.
L'oreille aux aguets
La concentration n'est pas tout; elle est souvent l'affaire des séances d'étude. Mais une fois assis ou assise dans la salle de cours, comment se comporter pour retirer le maximum de bénéfices de la matière enseignée? «Une attitude d'écoute active et méthodique favorise grandement la compréhension d'une matière», dira le Service d'orientation et de counseling dans un premier temps. Mais : «On ne subit pas les exposés magistraux: on s'y prépare pour les aborder sur un pied d'attaque», rajoutera-t-il aussitôt.
L'écoute n'est donc pas un état passif, mais elle regroupe au contraire un «ensemble d'actions orientées vers la compréhension»: bien choisir sa place en classe; se préparer pour les exposés magistraux (revoir les concepts qui seront utilisés, situer le cours à venir dans son contexte et percevoir la suite des idées, préciser la matière qu'on saisit moins bien); développer des habitudes d'écoute active et méthodique (prendre des notes, donner des signes non verbaux d'écoute, poser des questions brèves et précises, discerner les étapes du cours, c'est-à-dire présentation, introduction, dévelopement et résumé) sont autant d'actions qui rapporteront sûrement des dividendes.
Les écrits restent
L'écoute attentive ne suffit habituellement pas, lorsque l'on veut retenir puis réviser la matière au programme. D'où l'importance de bonnes notes de cours qui «sont prises rapidement et qui font ressortir l'essentiel de l'exposé du professeur ou de la professeure».
Se donner les bons outils dans ce domaine c'est, selon le Service d'orientation et de counseling: utiliser un cartable et des feuilles mobiles; utiliser une marge; prendre des notes sous forme de paragraphes; discerner les idées principales; écrire de façon espacée; avoir recours aux abréviations; revoir ses notes le plus tôt possible; écrire lisiblement. «L'étude des notes de cours a une influence importante sur les résultats d'examens», affirme-t-il.
Être un bon étudiant ou une bonne étudiante demande de la méthode. Les ateliers du Service d'orientation et de counseling ont justement été conçus «pour vous permettre de faire face à l'exigence de la formation universitaire avec plus de compétence, avec plus de confiance».
Le Service offrira l'atelier «Concentration, écoute en classe et prise de notes», du 23 au 26 septembre. Vous pouvez aussi vous procurer, pour la modique somme de 2,25 $, la brochure du Service d'orientation et de counseling qui traite de ces sujets de façon plus détaillée. Bureau 2121, pavillon Maurice-Pollack (656-7987).