12 septembre 1996 |
Vidéo: Pellicule sans scrupule
Cette année, la Faculté de droit inaugure «Pellicule sans scrupule», un concours de production vidéo. Seuls ou en équipe de deux, sept étudiants sélectionnés auront à tourner un court métrage par trimestre et se verront ainsi lancés dans une course du type de la Course Destination Monde diffusée à Radio-Canada. Encadrés par des professionnels, ils pourront nous faire partager leur vision du monde, caméra en main. Des ressources matérielles seront à leur disposition et de nombreux prix seront attribués aux meilleurs cinéastes en herbe. Le prérequis: des idées, tout simplement. Nul besoin d'être un pro de la caméra...
Les candidates et candidats intéressés à participer doivent remplir les conditions suivantes: être étudiant au premier cycle (baccalauréat ou certificat) de la Faculté de droit de l'Université Laval et faire parvenir une lettre de une à deux pages expliquant les raisons qui les motivent à s'inscrire à «Pellicule sans scrupule». Vous devez remplir le formulaire d'inscription au local 3114 du pavillon Charles-De Koninck, les 16, 17 et 18 septembre. Les autres, les personnes curieuses, pourront se satisfaire lors des soirées de projection prévues les 27 novembre 1996 et 26 mars 1997 à la Salle multimédia du pavillon Alphonse-Desjardins. C'est donc à suivre...
Pour information: Karine Charest, 658-4064
Théâtre Le linge sale en famille
«Laver son linge sale en famille», c'est ce que font les personnages de Diguidi, diguidi! Ha! Ha! Ha! de Jean-Claude Germain. Ils lavent leur linge sale devant le public, pour le public et avec le public. Cette pièce, écrite en 1969, puis réadaptée en 1973, a été un des points de départ d'une grande série d'oeuvres sur le grand thème de la famille québécoise, mais tout n'a pas été dit. Aujourd'hui, en 1996, les choses ne sont pas comme elles devraient être, mais comme elles sont, c'est-à-dire qu'un père de famille n'est pas obligé d'être l'autorité à la maison,il peut lui aussi attendre le Père Noël, comme il le dit dans la pièce. De même qu'une comédienne, qu'on admire et qui semble parfaite, peut être atteinte d'un défaut de langage grave.
La pièce, par sa qualité théâtrale, amène le spectateur et la spectatrice à réfléchir sur le sujet, et ce pour permettre aux gens de mieux comprendre les problèmes de la société. La pièce compte aussi des moments qui feront rire et qui attendriront le public. Bref Diguidi, diguidi, Ha! Ha! Ha! est une pièce à part entière, défendue par trois comédiens (deux hommes et une femme) qui ont leur propre vision de leur personnage et qui ont réussi à leur donner une existence vraie. Le Café Théâtre Les Fourberies accueillera cette pièce qui est déjà considérée comme un classique québécois les 15, 17 et 18 septembre à 21 h. Les billets sont en prévente à 8 $ (vour pouvez réserver au 522-1595) ou 10 $ à l'entrée. Le metteur en scène est Steve Beaulieu. Les comédiens sont Christian Gagnon, Luc Roberge et Isabelle Ross.