Le recteur au Forum de la Chambre de commerce du Québec métropolitain.
«Le Parc technologique doit être soutenu davantage»
-Michel Gervais
Le GATIQ Technorégion Québec-Chaudière-Appalaches considère
toujours le Parc technologique du Québec métropolitain comme
un outil de développement des plus précieux. «Regardez
ce qui s'y passe! Regardez les entreprises qui y naissent! C'est le modèle
même du développement qu'il nous faut poursuivre», a déclaré,
mardi, le président actuel du GATIQ (Groupe pour l'avancement rechnologique
et industriel de la région de Québec) et recteur de l'Université
Laval, Michel Gervais, devant le Forum de la Chambre de commerce du Québec
métropolitain.
Michel Gervais a soutenu qu'aucun des gouvernements concernés n'a
le droit moral de se désintéresser du Parc technologique et
de cesser de supporter son fonctionnement et son rayonnement dans toute
la technorégion. Selon lui, le tourisme, la culture et la fonction
publique ont fortement contribué dans le passé à la
croissance de la région, mais on ne peut plus en espérer autant
pour l'avenir. «La région, et les pouvoirs publics, n'ont pas
encore véritablement pris le virage technologique que nous prônons
depuis si longtemps et qui est la seule voie pour assurer la survie de notre
région», a-t-il précisé.
«Pour l'avenir prévisible, on ne peut donc plus compter uniquement
sur les gouvernements, il faut miser sur les développements dans
l'entreprise privée et accélérer encore plus le transfert
technologique à partir des centres de recherche», a ajouté
le recteur.
Face à cette conjoncture, Michel Gervais a répété
que le GATIQ est un organisme de concertation et de pression politique qui
vise àtransformer le visage de la région de Québec-Chaudière-Appalaches
en une véritable technorégion. Dans cette optique, le GATIQ
vient de se donner quatre priorités: promouvoir auprès du
public et des gouvernements le concept de technorégion et défendre
avec fermeté les acquis qui en font partie; favoriser le maillage
interne des divers groupes d'intervenants, en particulier entre les deux
régions et le monde de la rechercher et le monde des affaires; obtenir
tous les moyens et tous les instruments requis pour favoriser la création
d'enterprises à partir des divers centres de recherche de la région;
saisir toutes les opportunités qui pourraient se présenter
pour la création ou la venue, dans la région de Québec
et de Chaudière-Appalaches de laboratoires industriels, de centres
de recherches gouvernementaux et d'entreprises dehaute technologie.
Pour le GATIQ Technorégion Québec-Chaudière-Appalaches,
c'est maintenant par la voie de la technologie et de l'ouverture aux marchés
internationaux que passera la nouvelle vitalité économique.
«Plusieurs entreprises de la région obtiennent des succès
remarquables dans ce créneau et nous montrent clairement que c'est
là le chemin à suivre», a conclu Michel Gervais.
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