Colloque international francophone en éducation
Du 9 au 11 mai: Colloque international francophone en éducation
Des préoccupations de changement social
La recherche en éducation, la personne et le changement social seront
au coeur des débats du colloque 1996 de l'Association francophone
internationale de recherche scientifique en éducation (AFIRSE) qui
se tiendra à l'Université Laval, les 9, 10 et 11 mai.
C'est la troisième fois depuis 1967 que la grande rencontre annuelle
de cette organisation, qui était auparavant connue sous le nom d'Association
internationale de pédagogie expérimentale de langue française
(AIPELF), a lieu en Amérique du Nord. L'Université de Sherbrooke
avait reçu le colloque en 1967, sous le thème «Recherche
et pratique éducative», puis l'Université du Québec
à Montréal avait fait de même en 1989, la thématique
s'articulant cette fois autour des modèles en éducation.
Le thème proposé par le colloque de l'AFIRSE en 1996, «La
recherche en éducation, la personne et le changement social»,
peut se lire de deux manières, indique-t-on dans la présentation:
«celui du rapport entre recherche, personne et changement social, mais
aussi, à l'inverse, les rapports entre les changements sociaux, voire
les conditions de la recherche et la recherche menée en éducation».
Des questions fondamentales
L'occasion sera donc belle, pour les quelques centaines de participants
de la Francophonie qui se réuniront à l'Université
Laval, non seulement de soulever mais aussi de répondre à
certaines interrogations importantes qui ponctuent présentement le
monde de l'éducation et celui de la recherche. Entre autres: quels
sont les courants les plus prometteurs ou les plus populaires dans la recherche
actuelle en éducation? Est-ce que des préoccupations de changement
social sont présentes dans les recherches en éducation? Les
personnes détentrices de pouvoir en éducation connaissent-elles
ces recherches? En tiennent-elles compte dans leurs décisions? Les
politiques de financement de la recherche sont-elles adéquates alors
que certains gouvernements semblent se désengager peu à peu
au profit de «partenaires privés»? Quels sont les problèmes
vécus par les chercheurs et chercheuses travaillant dans les universités
où l'objectif de formation reste fondamental?
Trois ateliers se pencheront sur ces questions fondamentales et sur d'autres
aspects parfois problématiques de la recherche en éducation.
Un atelier, portant sur les conditions de réalisation de la recherche,
prendra même la forme d'un forum devant aboutir, en séance
plénière, «en la proposition d'améliorations des
conditions de production de la recherche qui seront transmises aux dirigeants
respectifs».
La date limite d'inscription au colloque de l'AFIRSE est le 1er mars. Pour
plus d'informations, contacter Claudine Baudoux, à la Faculté
des sciences de l'éducation, au poste 5930, ou à l'adresse
électronique suivante: AFIRSE@fse.ulaval.ca
GABRIEL CÔTÉ
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