Courrier électronique:êtes-vous vraiment dans l'annuaire?
COURRIER ÉLECTRONIQUE
Êtes-vous vraiment dans l'Annuaire?
Plus de la moitié du personnel de l'Université Laval dispose
maintenant d'une adresse personnelle de courrier électronique, révèle
une étude menée dans le cadre du projet AMI par le Groupe
de travail sur le courrier électronique. Il est cependant impossible
de préciser le nombre exact de personnes bénéficiant
de ce service puisque beaucoup de membres de la communauté universitaire
ont négligé de faire inscrire leur adresse dans l'Annuaire
des télécommunications de l'Université.
«Il semble que plusieurs personnes ont cru que leur adresse de courrier
électronique était automatiquement inscrite dans l'Annuaire
dès qu'elles étaient branchées à un service
de courrier électronique, ce qui n'est pas le cas, explique Jean-Marie
Poulin, président du Groupe de travail. Chaque personne doit s'assurer
que les renseignements qui apparaissent à son nom dans l'Annuaire
des télécommunications de l'Université sont exacts
et complets.»
Pour effectuer cette vérification, il suffit de se brancher sur l'
Annuaire
électronique d'Alérion (http://www.ulaval.ca/Al/annuaire.html)
et de taper votre nom dans la fenêtre «Prénom et nom».
Si votre numéro de courrier électronique n'est pas inscrit
ou si d'autres renseignements sont inexacts, vous pouvez faire mettre l'information
à jour en cliquant sur la rubrique
Demande de correction qui se trouve à la page Annuaire des
télécommunications. Votre requête sera expédiée
directement aux responsables du fichier.
Cette vérification est importante pour plusieurs raisons, poursuit
Jean-Marie Poulin. D'abord, les personnes dont l'adresse électronique
ne figure pas dans l'annuaire sont isolées de tous les membres de
la communauté universitaire et des gens de l'extérieur qui
ne connaissent pas leur adresse. Comme il faut leur faire parvenir l'information
par télécopieur ou par courrier, il y a toujours un délai
inutile dans les communications. De plus, les données contenues dans
l'Annuaire électronique servent à la production de l'annuaire
papier de l'Université. Les erreurs ou données incomplètes
contenues dans le fichier perdurent donc pendant toute la durée de
vie de cet annuaire.
Des hauts et des bas
L'étude menée par le Groupe de travail montre que, selon les
inscriptions au fichier, la pénétration du courrier électronique
varie considérablement d'une unité à l'autre. Du côté
des unités d'enseignement, le pourcentage du personnel qui dispose
d'une adresse de courrier électronique atteint presque 100 % dans
les facultés des Études supérieures, de Droit et des
Sciences de l'administration. Il se situe à 81 % en Sciences et génie,
63 % en Sciences infirmières, 62 % en Philosophie, 60 % en Théologie
et 56 % en Sciences de l'agriculture et de l'alimentation et également
en Architecture et aménagement. Viennent ensuite Pharmacie (53 %),
Sciences sociales (52 %), Foresterie et géomatique (50 %), Lettres
(44 %), Arts (31 %), Médecine (35 %) et Médecine dentaire
(8 %). Les faibles taux enregistrés dans ces deux dernières
facultés s'expliquent, en partie du moins, par le fait que de nombreux
professeurs cliniciens et chercheurs subventionnels (ne disposant pas de
bureaux à l'Université) font partie du personnel.
«Ces statistiques sont tirées de l'Annuaire des télécommunications
qui est mis à jour quotidiennement à partir du fichier du
personnel du Vice-rectorat aux ressources humaines. Toutes les personnes
qui ont un lien d'emploi avec l'Université, peu importe leur statut,
figurent dans ce fichier. Mais, comme les adresses électroniques
ne sont pas toutes inscrites au fichier, ces estimés représentent
des minimums pour chaque unité», précise Jean-Marie Poulin.
Toujours selon les données de ce fichier, 885 des 1 573 professeurs
à l'emploi de l'Université ont une adresse de courrier électronique
pour un taux de pénétration de 54 %.
Du côté des services, le taux de pénétration
connaît aussi des hauts et des bas. Alors qu'il dépasse 80
% dans certaines unités (informatique et télécommunications,
sécurité et prévention, activités socioculturelles),
le taux de pénétration se situe, dans la moitié des
services, sous la barre du 50 %.
Au cours des prochains mois, le Groupe de travail poursuivra son analyse
de la situation actuelle du courrier électronique et proposera des
avenues de solutions pour en améliorer la pénétration.
Son rapport final doit être déposé à l'automne.
JEAN HAMANN