Un Sommet technologique en 1997
Un Sommet technologique en 1997
À l'occasion du Rendez-vous technologique 96, organisé le
15 mai par la Chambre de commerce régionale de Sainte-Foy, Michel
Gervais, président du GATIQ Technorégion Québec Chaudière-Appalaches
et recteur de l'Université Laval, et Pierre Lacroix, président
du Conseil d'administration du Groupe Roche, ont annoncé la mise
en marche des préparatifs de la tenue d'un Sommet technologique en
1997. Pierre Lacroix dirigera la préparation du Sommet et coordonnera
les travaux des divers comités qui seront mis sur pied alors que
le GATIQ, initiateur du projet de Sommet, participera à toutes les
étapes de sa préparation et en assurera ensuite le suivi.
Le recteur Gervais a rappelé que le Sommet économique de Québec
de 1983 avait été l'occasion, pour les intervenants de la
région, de prendre conscience de l'importance de la recherche et
de la technologie dans le développement économique. Les engagements
pris en 1983 ont permis la mise en place de l'infrastructure technologique
qui existe maintenant, sous la forme, principalement, du Parc technologique,
de l'incubateur CREDEQ, de l'Institut national d'optique, du Centre québécois
de valorisation de la biomasse, de l'Institut technologique du magnésium
et du CEFRIO. C'est aussi à cette occasion qu'avait été
créé le GATIQ (Groupe d'action pour l'avancement technologique
industriel de la région de Québec).
De nombreuses autres réalisations sont aussi attribuables à
la dynamique résultant du Sommet, par exemple, en région Chaudière/Appalaches,
l'Antenne technologique, le CIMIC à Saint-Georges et les centres
collégiaux de transfert technologique. La stratégie générale,
qui a donné des fruits remarquables à date, est toujours de
miser sur la recherche et sur le transfert technologique pour stimuler l'innovation,
participer à la compétition mondiale, créer des emplois
et favoriser la croissance ou la naissance d'entreprises. Le succès
remarquable remporté par le Rendez-vous technologique 96, auquel
ont participé 250 personnes, dont une centaine de représentants
d'entreprises de technologie de pointe, confirme la justesse de cette stratégie.
Michel Gervais attend du Sommet de 1997 des résultats aussi structurants
et aussi riches en retombées économiques que ceux du Sommet
de 1983. Le recteur de l'Université Laval estime, avec Pierre Lacroix,
que ce sommet est particulièrement opportun en cette période
où le développement technologique rapide et la vive concurrence
internationale posent des défis majeurs aux régions qui veulent
assurer des emplois aux jeunes et améliorer la qualité de
vie de leurs citoyens.
Le Sommet technologique de 1997 se veut un grand projet rassembleur qui
fera converger les énergies considérables des régions
de Québec et Chaudière-Appalaches vers le montage de projets
concrets et la prise d'engagements formels par les divers intervenants.
Il devrait permettre à la Technorégion de franchir le seuil
du prochain millénaire portée par une croissance économique
accélérée. De nombreux organismes, institutions et
entreprises seront appelés à participer à sa préparation
en formulant les projets qu'ils jugent pertinents et qu'ils sont disposés
à animer.