Améliorations prévues dans les couloirs
SÉCURITÉ
Améliorations prévues dans les couloirs
D'ici septembre, plusieurs améliorations seront apportées
dans les couloirs souterrains de piétons à l'Université:
des téléphones d'urgence seront rajoutés à des
points stratégiques et ceux déjà en place seront mis
en évidence au moyen de bandes phosphorescentes. Des plans de couloirs
avec le plan de sortie correspondante indiquant le nom des rues seront installés
afin de permettre aux utilisateurs de mieux s'y retrouver. Le plan des couloirs
de l'Université figurera dorénavant dans l'agenda étudiant.
Enfin, la présence des caméras sera annoncée dans les
couloirs.
On se souvient qu'en novembre 1995, le Service de sécurité
et de prévention a effectué un sondage auprès de 1
060 usagers des couloirs, dans le cadre d'une campagne d'information et
de sensibilisation sur les mesures de sécurités dans les couloirs
de piétons. Selon les commentaires et suggestions recueillis, le
Service a fait part de ses recommandations au vice-recteur aux services,
Benoît Dumais, en janvier dernier. Les changements cités plus
haut découlent directement de ces recommandations.
«Conscientes de leur responsabilité envers les usagers des couloirs,
les personnes qui circulent au volant des voiturettes électriques
ont par ailleurs accepté de réduire leur vitesse, souligne
Lise Rodrigue-Fafard, conseillère en mesures d'urgence et prévention
du Service de sécurité et de prévention. Il est aussi
prévu de faire disparaître les renfoncements dans les couloirs.
En fait, toutes les améliorations apportées le sont en fonction
des besoins de notre clientèle.»
Dans leurs commentaires, les usagers des couloirs suggéraient entre
autres d'éclairer davantage certains couloirs et d'indiquer le mot
«Sortie» pour toutes les portes donnant accès aux aubettes.
Lors du sondage, la majorité des personnes interrogées (63,4
%) ont dit percevoir les couloirs comme non dangereux. Quant au sentiment
d'insécurité, il varie selon qu'on utilise les couloirs le
jour ou le soir. Si 81,9 % n'ont pas du tout peur d'y circuler le jour,
on retrouve un certain degré d'insécurité chez 66,1
% des répondants qui ont dit avoir un peu peur (49,3 %), peur (14,5
%) et très peur (2,3 %) le soir. Quant aux graffitis qui ornent les
dix kilomètres des couloirs de l'Université, ils «insécurisent
beaucoup» moins de 2 % des personnes, tandis que leur vue en laisse
68 % «indifférentes».
RENÉE LAROCHELLE