Forte baisse de la criminalité dans trois pavillons
SÉCURITÉ
Forte baisse de la criminalité dans trois pavillons
Chute globale de 14 % sur l'ensemble du campus grâce aux campagnes
de prévention.
Des statistiques récentes du Service de sécurité et
de prévention de l'Université Laval démontrent que
la criminalité a globalement diminué dans trois pavillons
du campus, par rapport à 1994. Les diminutions enregistrées
sont de l'ordre de 32,6 % au pavillon Charles-De Koninck, de 62,8 % au pavillon
René-Bonenfant et de 25 % au pavillon des sciences de l'éducation.
Ces résultats couvrent les périodes allant de février
1994 à octobre 1994 et de février 1995 à octobre 1995.
«Au cours des trois dernières années, nous avons été
très actifs dans ces pavillons en tenant des campagnes de prévention
de la criminalité, ou d'information et de sensibilisation«,
explique Lise Rodrigue-Fafard, conseillère en mesures d'urgence et
prévention du crime au Service de sécurité et de prévention.
«À la lumière des résultats, nous pouvons affirmer
que les campagnes menées dans ces pavillons ont eu une influence
directe sur la baisse du taux de criminalité. Comparativement, pour
la même période, la criminalité globale enregistrée
sur l'ensemble du campus a diminué de 14,2 %.»
Vivre en sécurité
En 1995, le Service de sécurité et de prévention a
tenu plusieurs campagnes et activités qui ont touché au-delà
de 12 000 personnes. Ce service a également planifié des campagnes
spécifiques tenant compte des besoins inhérents à chaque
type de clientèle: résidents, étudiants, employés,
utilisateurs de couloirs de piétons, visiteurs, propriétaires
de voitures, de vélos, etc. «De tous les commentaires et suggestions
recueillis lors de ces campagnes se dégage un profil commun, souligne
Lise Rodrigue-Fafard: tout le monde veut se sentir en sécurité!»
Favorisant une approche axée sur la prévention, la relation
communautaire et l'approche-client, le Service de sécurité
et de prévention se réajuste constamment aux besoins de sa
clientèle, selon la conseillère en mesures d'urgence et de
prévention. «En analysant les résultats d'un sondage
effectué en novembre 1994 dans les couloirs de piétons, nous
nous sommes rendus compte que les endroits correspondant aux zones d'insécurité
ciblés par la clientèle ne correspondaient pas à nos
ciblages de la statistique criminelle. Nous avons ainsi établi la
nécessité de repenser nos campagnes en fonction de ces nouvelles
données et de réaménager notre couverture de sécurité.»
Lors de sa dernière campagne de prévention dans les couloirs
de piétons, en novembre dernier, le Service a donc élargi
la campagne aux endroits insécurisants ciblés par la clientèle,
au lieu de limiter la présence et l'intervention des patrouilleurs
communautaires aux endroits les plus criminalisés. Effectué
auprès de 1 060 utilisateurs de couloirs de piétons, un sondage
identique à celui de 1994 a révélé que les zones
d'insécurité et celles qui faisaient l'objet de craintes étaient
en majorité les mêmes.
Dans un souci de répondre constamment aux besoins de sa clientèle,
l'équipe de la Division prévention et mesures d'urgences invite
les membres de la communauté universitaire à communiquer avec
elle pour leur faire part de leurs besoins, commentaires et suggestions.
On peut rejoindre les responsables par téléphone (le 6552
ou le 4313), par télécopieur (656-7703) ou par courrier électronique
(Lise.Rodrigue@SSP@ulaval ou Christian.Paquet@SSP@ulaval).
RENÉE LAROCHELLE
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