La CADEUL veut adhérer à la FEUQ
LA CADEUL VEUT ADHÉRER À LA FEUQ
Un référendum se tiendra sur le campus du 13 au 15
février.
Les étudiants et les étudiantes de premier cycle de l'Université
Laval seront appelés à se prononcer, lors d'un référendum
qui se tiendra les 13, 14 et 15 février, sur l'adhésion de
la CADEUL à la Fédération étudiante universitaire
du Québec (FEUQ).
Au moment où le gouvernement s'apprête à effectuer des
coupures importantes dans le secteur de l'éducation, où la
Conférence des recteurs et des principaux des universités
du Québec (CRÉPUQ) réclame une hausse des frais de
scolarité, il est plus temps de renforcer le mouvement étudiant
universitaire au Québec et de prendre part au processus décisionnel,
croit François-Nicolas Pelletier, président de la CADEUL.
C'est dans ce contexte que le premier dirigeant de la Confédération
des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université
Laval situe l'appel aux urnes auquel devraient répondre quelque 6
000 de ses membres à la mi-février. Du moins, l'espère-t-il.
«Je pense que la FEUQ à fait ses preuves jusqu'à présent,
si l'on parle de sa force potentielle, de sa capacité d'intervention
dans les médias, d'influence auprès des gouvernements, par
son discours sur l'emploi ou sur les dépenses publiques. Mais il
y a un gros trou dans sa représentativité : il manque la région
de Québec», constate François-Nicolas Pelletier, qui
souhaite maintenant que Laval rentre dans le rang.
Pour la petite histoire, signalons que la CADEUL n'est membre d'aucune fédération
québécoise depuis 1990. Cette année-là, une
scission survenue au sein de la Fédération des étudiants
et des étudiantes du Québec (FEEQ) ­p; dont la CADEUL avait
été un des membres fondateurs ­p; avait provoqué
la création de deux organisations différentes : l'une collégiale
(la FECQ), l'autre universitaire (la FEUQ).
Trois jours cruciaux
La campagne référendaire est pour ainsi dire lancée
sur le campus. Elle donnera lieu, entre autres, aux dires du président
de la Confédération, à une vaste opération d'information
auprès des associations départementales et facultaires, à
des rencontres dans les casse-croûte et à des tournées
de classes. L'enjeu est de taille, rappelle François-Nicolas Pelletier.
La CADEUL investira donc entre 5 000 $ et 6 000 $ dans cette consultation
populaire qui fera parler ses voix les 13, 14 et 15 février, dans
10 bureaux de scrutin (ouverts de 9 h 30 à 19 h 30 ) installés
dans la plupart des «gros pavillons» de la cité universitaire.
Si les étudiants et les étudiantes de premier cycle acquiescent
à la proposition d'adhésion à la Fédération
étudiante universitaire du Québec, ils devront verser par
la suite une cotisation supplémentaire («automatique mais non
obligatoire») de 2,50 $ par trimestre à la CADEUL, c'est-à-dire
5 $ de plus par année. «C'est une cotisation qui n'est pas excessive,
si l'on considère le rôle que la Fédération peut
avoir à jouer aux côtés d'autres intervenants qui s'adressent
au gouvernement québécois», souligne le président
de la CADEUL.
GABRIEL CÔTÉ
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